Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
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Par Public Sénat
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La décision du report du Brexit au 31 janvier a été finalement acceptée ce lundi 28 octobre. Une demande formulée par le Parlement britannique, « à laquelle Boris Johnson ne s'oppose pas à condition qu'il y ait des élections » explique Pierre Moscovici. Il s’agit du 3e report du Brexit, les accords négociés ne faisant pas l’unanimité dans un Royaume-Uni extrêmement divisé. « Tout le monde est d'accord pour qu'il y ait un report » estime Pierre Moscovici.
Mais le commissaire européen aux affaires économiques et financières évoque quand même un « besoin de clarification » nécessaire au Royaume-Uni. « À un moment donné, il faut quand même que les Britanniques nous disent s’ils veulent de cet accord ou pas. Il y a eu un accord de principe sur l'accord, mais il n'a pas encore été adopté » nuance Pierre Moscovici.
« Les relations entre l'exécutif et le Parlement sont telles, que depuis des mois et des mois, on a eu des votes dans un sens ou dans l'autre » déplore-t-il. « On a un vote positif sur un accord, 10 minutes après il y a eu un vote négatif sur le calendrier. » Une situation politique très fragmentée, au moment où l’idée d’un second référendum est abordée. « Si les Britanniques reviennent aux urnes c'est leur problème, mais il sera indispensable à un moment donné qu’il y ait une légitimité populaire qui soit retrouvée ».
Sur l’hypothèse d’un Brexit sans accord, le scénario « du pire » pour les Britanniques, Pierre Moscovici a du mal à l’envisager, mais reste prudent : « Le rôle de la commission européenne, c'est de le préparer » explique-t-il. « J’ai précisément fait en sorte que les douanes européennes soient prêtes dans l’hypothèse d’un Brexit sans accord ».
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