Retailleau: Fillon a prouvé qu’il était « le patron »

Retailleau: Fillon a prouvé qu’il était « le patron »

François Fillon "a prouvé qu'il était vraiment le patron" et "qu'il n'y avait pas de plan B", a affirmé mardi Bruno Retailleau, son...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Fillon "a prouvé qu'il était vraiment le patron" et "qu'il n'y avait pas de plan B", a affirmé mardi Bruno Retailleau, son coordinateur de campagne, au lendemain de la conférence de presse du candidat de la droite à la présidentielle.

"Ca a été un exercice absolument inédit. Jamais je crois dans l'histoire récente un candidat à la présidentielle, à quelques semaines, quelques mois de l'élection présidentielle, ne s'est livré à un tel exercice de vérité", a souligné Bruno Retailleau sur France 2.

"Il a été factuel (...) je pense qu'il a en même temps ouvert un peu son coeur", a-t-il estimé. "En même temps il a prouvé qu'il était vraiment le patron, que c'était un homme debout face à ses accusateurs (...) et qu'il n'y avait pas de plan B", a affirmé le patron des sénateurs LR, fidèle soutien de François Fillon.

Englué dans l'affaire des emplois présumés fictifs de sa femme, l'ancien Premier ministre a contre-attaqué lors de cette conférence de presse en martelant que "tous (ces) faits" étaient "légaux" et en maintenant le cap vers la présidentielle tout en présentant ses "excuses aux Français".

"Cette explication, il la fallait parce qu'il y a une véritable lapidation médiatique, il y a une entreprise de destruction d'une candidature, pas seulement d'une candidature de François Fillon, mais d'un courant de pensée", a-t-il développé.

M. Retailleau a aussi affirmé que "le secret de l'instruction, le secret professionnel a été violé". "Le monde a reproduit des documents, ces documents, seul le parquet, les enquêteurs les avait. Les avocats de François Fillon ne les avaient pas", a-t-il accusé. "Donc la justice ne peut pas être sereine quand il y a des violations de la règle".

"Il faut la règle pour tout le monde, il faut la règle pour les hommes politiques, il faut la règle aussi pour la justice", a-t-il dit.

En réponse aux critiques de François Fillon, qui a déploré lundi des fuites dans Le Monde, le parquet national financier a affirmé que son enquête se déroulait "avec la célérité et la sérénité appropriées".

Bruno Retailleau le 9 décembre 2016 à Nantes
Bruno Retailleau le 9 décembre 2016 à Nantes
AFP/Archives

Dans la même thématique

FRANCE – COUNCIL OF MINISTERS MEETING APRIL 28, 2025
7min

Politique

« Drôle d’idée », « aucun caractère sérieux » : le référendum de Bayrou sur le budget accueilli très froidement à la commission des finances du Sénat

Alors que François Bayrou imagine l’organisation d’un référendum sur les économies à réaliser dans le prochain budget, les responsables de la commission des finances du Sénat ne suivent pas. « Ce n’est pas la bonne solution », selon le rapporteur LR du budget, Jean-François Husson. « Tout ce qui est référendum, c’est par principe un contournement » du Parlement, ajoute le président PS de la commission, Claude Raynal.

Le

Retailleau: Fillon a prouvé qu’il était « le patron »
3min

Politique

Droits de douane : « Trump va finir par se calmer » pour Pascal Lamy

Les décisions de Donald Trump d’augmenter les droits de douane ont bouleversé les marchés financiers. Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), président du Forum de Paris sur la paix, et coordinateur des instituts Jacques Delors, analyse le phénomène sur le plateau d’Ici L’Europe, interrogé par Caroline de Camaret.

Le