Dans une interview accordée au journal britannique The Economist, le chef de l’État réaffirme son discours d’« ambiguïté stratégique » vis-à-vis de la Russie. Le président de la République continue donc d’envisager une intervention de troupes françaises, « si les Russes devaient aller percer les lignes de front » et « s’il y avait une demande ukrainienne », faute de quoi « nous n’aurons plus de sécurité en Europe ».
Retailleau (LR): “La droite n’est pas soluble dans le macronisme”
Par Public Sénat
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Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a jugé dimanche que "la droite n'est pas anéantie" malgré sa défaite aux législatives et qu'elle n'est "pas soluble dans le macronisme".
"Ce soir la droite a perdu mais elle n'est pas anéantie. Je félicite nos députés élus, ils constitueront le premier groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. Nous aurons besoin d’eux pour constituer une opposition vigilante et pour préparer l’avenir", a déclaré le sénateur de Vendée dans un communiqué.
"La droite n’est pas soluble dans le macronisme. Elle doit désormais se renouveler en profondeur pour que nos convictions puissent demain convaincre à nouveau les Français", a ajouté M. Retailleau.
"Ce second tour des élections législatives confirme en l’amplifiant l’abstention record du premier tour et de la présidentielle. C’est une mauvaise nouvelle pour la démocratie comme pour la nouvelle majorité présidentielle. Ce soir, Emmanuel Macron est un colosse aux pieds d’argile", a-t-il jugé.
"Avec une majorité écrasante mais peu représentative, il devra se garder de la tentation hégémonique", a prévenu le président du groupe Les Républicains au Sénat.