Retailleau veut que LR dépasse 15% aux Européennes
Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a assigné dimanche à son parti l'objectif de "dépasser les 15%" de voix aux...

Retailleau veut que LR dépasse 15% aux Européennes

Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a assigné dimanche à son parti l'objectif de "dépasser les 15%" de voix aux...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a assigné dimanche à son parti l'objectif de "dépasser les 15%" de voix aux Européennes, alors que les sondages lui attribuent 12% à 14% d'intentions de vote en vue du scrutin du 26 mai.

"On n'est pas condamnés à faire 14, 15% (...) On peut aller très au-delà", a-t-il lancé au Grand jury RTL-Le Monde-LCI, citant en exemple les 20% obtenus par François Fillon à la présidentielle 2017 "après une campagne calamiteuse".

Les intentions de vote pour LR aux Européennes ont engagé une remontée en janvier, après être parfois descendue sous 10% fin 2018. Le principal parti d'opposition de droite parlementaire est classé dans tous les sondages à la 3e place, derrière La République en marche et le Rassemblement national au coude à coude.

Une dizaine de sondages récents accordent ainsi entre 12 et 14% d'intentions de vote au parti dirigé par Laurent Wauquiez.

"Essayons de dépasser les 15%!", a exhorté M. Retailleau, qui a rendu un hommage appuyé à la tête de liste LR François-Xavier Bellamy, en qui il voit "le signal que la droite repart sur des bases fortes" après son effondrement de 2017 quand, pour la première fois de la Ve République, elle avait été absente du second tour.

"Il y a une authenticité, il y a une sorte de profondeur chez lui avec une générosité, il exprime des arguments sans sectarisme, et surtout c'est une refondation", a-t-il jugé.

Pour Bruno Retailleau, la droite doit répondre dans la campagne des Européennes à "une double angoisse" des Français, "le déclassement économique et la dépossession culturelle".

Sur le plan économique, a-t-il plaidé dimanche, "nous sommes arrivés au bout du bout de l'étatisme" et "notre logique redistributive est au bout". Selon lui, seule une baisse d'impôts résoudra le déclassement des classes moyennes qu'illustre le mouvement des "gilets jaunes".

M. Retailleau préconise d'autre part un référendum pour permettre au Parlement de fixer tous les ans des quotas migratoires.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Retailleau veut que LR dépasse 15% aux Européennes
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le