Retour de la taxe carbone : « Ce n’est pas très prudent » estime Christian Estrosi
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le maire de Nice, Christian Estrosi se montre sceptique après l’appel de 86 élus à un nouveau débat autour de la taxe carbone.

Retour de la taxe carbone : « Ce n’est pas très prudent » estime Christian Estrosi

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le maire de Nice, Christian Estrosi se montre sceptique après l’appel de 86 élus à un nouveau débat autour de la taxe carbone.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Elle a été l’élément déclencheur de mouvement des gilets jaunes. En décembre, le gouvernement annonçait la suspension de la taxe carbone, en réponse à cette crise. Dans une tribune au Figaro, un groupe d'élus de tous bords appelle à rétablir la taxe carbone, mais à débattre de ses modalités.« On sait que c’est cette taxe carbone qui a été à l’initiative du mouvement des gilets jaunes : ce n’est pas très prudent » réagit ce matin Christian Estrosi.

Le maire de Nice rappelle l’importance des élus sur ce type de sujet : « Il y a parmi les signataires de cette tribune quelques parlementaires qui sont des amis. Je leur dis : Emmanuel Macron a mis 18 mois à comprendre qu’il fallait s’adresser aux territoires, aux maires et vous, vous êtes en train de faire le chemin inverse. Les premiers concernés par un sujet comme celui-là sont d’abord les élus territoriaux. »

Christian Estrosi n’est pas contre le principe de pollueur-payeur mais cible les transporteurs internationaux : « S’il est un sujet que je défends en matière de taxe carbone, ce n’est pas celui où on va taper l’usager qui a un véhicule qui date un peu mais les vrais pollueurs comme les transporteurs internationaux. Ne refaisons pas la même erreur qu’à l’automne dernier. »

Partager cet article

Dans la même thématique

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Retour de la taxe carbone : « Ce n’est pas très prudent » estime Christian Estrosi
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le

8min

Politique

Budget 2026 : une loi spéciale pour sortir de l’impasse ? « Une solution qui permet uniquement de retarder le problème »

La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.

Le