Retraites: « aucun gréviste ne peut aujourd’hui se sentir humilié », estime Le Gendre (LREM)
Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale Gilles Le Gendre "croit" que le conflit sur la réforme des retraites touche à...

Retraites: « aucun gréviste ne peut aujourd’hui se sentir humilié », estime Le Gendre (LREM)

Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale Gilles Le Gendre "croit" que le conflit sur la réforme des retraites touche à...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale Gilles Le Gendre "croit" que le conflit sur la réforme des retraites touche à sa fin et estime "qu'aucun gréviste ne peut aujourd'hui se sentir humilié par la manière dont se conclut ce conflit".

"Je le crois et je le souhaite", a répondu mardi sur France 2 le député de Paris à une question sur la fin de ce conflit social qui dure maintenant depuis 41 jours.

"Je le crois parce que je vois les trains, les métros qui recommencent à fonctionner et je le souhaite parce que (...) tous les éléments sont en place pour que cette grève" se termine "et notamment le fait qu'aucun gréviste ne peut aujourd'hui se sentir humilié par la manière dont se conclut ce conflit", a-t-il argumenté.

Même ceux qui demandent encore le retrait de la réforme? "C'était une revendication excessive jusqu'au-boutiste, mais ça ne veut pas dire qu'ils n'ont rien obtenu", a assuré M. Le Gendre.

"A la SNCF à la RATP, ils n'ont pas obtenu une chose, c'est la fin des régimes spéciaux (...), en revanche, des négociations ont eu lieu dans chacune de ces entreprises pour que la convergence vers ce régime universel (...) se fasse de façon progressive et qu'aucun des salariés aujourd'hui, de la SNCF ou de la RATP n'ait à perdre dans cette réforme, cette garantie, elle leur est accordée", a-t-il expliqué.

Le patron des députés LREM estime aussi que grâce au retrait provisoire de l'âge pivot, la discussion au Parlement sera "facile" au sein de la majorité parce que "nous allons nous engager dans une réforme qui est assise sur un accord politique solide, important".

Partager cet article

Dans la même thématique

Retraites: « aucun gréviste ne peut aujourd’hui se sentir humilié », estime Le Gendre (LREM)
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le