Retraites : Delevoye « ne désespère pas de pouvoir renouer un dialogue » avec la CFDT
Le haut-commissaire à la réforme des retraites a réagi sur Public Sénat à la colère de la CFDT, mécontente des arbitrages retenus par le gouvernement. Il espère un « temps d’appropriation » et de « recul ».

Retraites : Delevoye « ne désespère pas de pouvoir renouer un dialogue » avec la CFDT

Le haut-commissaire à la réforme des retraites a réagi sur Public Sénat à la colère de la CFDT, mécontente des arbitrages retenus par le gouvernement. Il espère un « temps d’appropriation » et de « recul ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L’instauration d'un âge d'équilibre à 64 ans a été confirmée par le Premier ministre dans le futur régime universel de retraites. Mais cet arbitrage a extrêmement déplu au secrétaire général de la CFDT, une des rares partenaires sociaux vers lequel le gouvernement pouvait se tourner. Pour Laurent Berger, c’est une « ligne rouge » qui vient d’être « franchie ».

En direct sur Public Sénat, le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, a rappelé que la réforme dans son ensemble comportait des choix qui avaient les faveurs de la centrale réformiste. « Il y a dans ce projet de régime universel une contribution extrêmement importante notamment des syndicats comme la CFDT. Le régime universel, le régime à points, beaucoup de solidarité, sont des demandes extrêmement fortes de la CFDT », a-t-il insisté.

Delevoye attend le retour de la CFDT après un « temps d’appropriation »

Mais le haut-commissaire reste confiant dans la suite des relations avec le syndicat, dont il a vanté « la qualité du dialogue ». Car il reste beaucoup de questions en suspens : la transition entre deux régimes ou encore la conversion des points. « Je ne désespère pas qu’après un temps d’appropriation, d'analyse, de recul, nous puissions voir très concrètement comment responsabiliser, comment jouer cette responsabilisation des partenaires sociaux […] Je ne désespère pas de pouvoir renouer un dialogue sur un certain de sujets cruciaux pour ce système universel », a-t-il expliqué.

Sur la gouvernance du futur système de retraites, Jean-Paul Delevoye a notamment souligné que les partenaires sociaux pourraient « peser » sur la valeur du point et son évolution.

Interrogé une nouvelle fois sur son oubli de sa déclaration d’intérêts, sur laquelle ne figurait pas sa qualité d'administrateur d’un institut de formation dans l’assurance, Jean-Paul Delevoye a plaidé pour une erreur de bonne foi, insistant sur la rapidité de sa démission. « Je suis quelqu’un de transparent, de franc, et lorsqu’il y a une erreur je la répare. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Retraites : Delevoye « ne désespère pas de pouvoir renouer un dialogue » avec la CFDT
4min

Politique

Primes, normes, décentralisation : ce qu’il faut retenir du discours de Sébastien Lecornu devant les maires

En clôture du Congrès de l’Association des maires de France (AMF), le Premier ministre a fait part de sa volonté de simplifier les normes qui pèse sur les élus locaux. Il a confirmé son engagement en faveur d’un grand acte de décentralisation avec le dépôt d’un projet de loi avant Noël mais sans s’engager sur une baisse de l’effort demandé aux collectivités dans le budget, au grand dam des élus.

Le