Retraites : « Édouard Philippe doit écouter le président du Sénat » déclare Frédéric Marchand (LREM)
Alors que le torchon brûle à l’Assemblée après le recours au 49.3 pour la réforme des retraites, le texte devrait arriver en avril au Sénat. Mais Gérard Larcher a demandé que l’examen soit décalé, pour attendre les conclusions de la conférence de financement.

Retraites : « Édouard Philippe doit écouter le président du Sénat » déclare Frédéric Marchand (LREM)

Alors que le torchon brûle à l’Assemblée après le recours au 49.3 pour la réforme des retraites, le texte devrait arriver en avril au Sénat. Mais Gérard Larcher a demandé que l’examen soit décalé, pour attendre les conclusions de la conférence de financement.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

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Le président du Sénat Gérard Larcher a envoyé une lettre au Premier ministre mercredi dernier. L’objet ? Une demande officielle pour différer de 15 jours l’examen du texte, et ainsi attendre les conclusions de la conférence de financement. L’examen en séance serait ainsi organisé début mai, au lieu de fin avril.

Dans le climat de tensions sur la réforme des retraites, le gouvernement n’a pas encore donné de réponse. Mais pour le sénateur LREM Frédéric Marchand, il s’agirait d’une bonne décision : « Je pense qu'il faut entendre la demande du président du Sénat. Effectivement il faut ramener un peu de sérénité dans le débat. »

Le sénateur LREM appelle à « préparer le mieux possible les choses pour que nous ayons un débat pacifié ». Il note aussi qu’accéder à la demande de report de l’examen permettrait de « ne surtout pas donner l'occasion à la majorité sénatoriale de se saisir de ce débat sous le prisme purement politique. […] Je pense qu'Edouard Philippe doit effectivement écouter le président du Sénat et la majorité sénatoriale. »

Il appelle donc à une politique d’apaisement sur ce débat, au moment même où les rangs de la République en Marche connaissent des remous avec cette réforme des retraites. Le sénateur Michel Amiel a ainsi quitté le parti, tout comme deux députés. « Dans les moments difficiles, quand le bateau tangue ce n'est pas le moment de quitter le bateau. On peut effectivement exprimer ses divergences » estime Frédéric Marchand.

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