Retraites: Le Gendre souhaite que la loi soit votée avant les municipales

Retraites: Le Gendre souhaite que la loi soit votée avant les municipales

Gilles Le Gendre, patron des députés LREM, souhaite que la majorité aille vite après la présentation du projet de réforme des...
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Gilles Le Gendre, patron des députés LREM, souhaite que la majorité aille vite après la présentation du projet de réforme des retraites mercredi par Edouard Philippe et que le texte soit voté à l'Assemblée nationale "en première lecture avant les municipales".

"Ce qui est essentiel, c'est que nous démarrions vite", a affirmé sur France Inter le député de Paris, qui a assisté mardi soir au dîner de calage de la réforme à l'Elysée.

"Ça veut dire un projet de loi qui vienne rapidement au Parlement, en début d'année, et je souhaite, c'est le gouvernement qui a la maîtrise de l'ordre du jour, que ce texte soit voté à l'Assemblée nationale en première lecture avant les municipales" en mars 2020, a-t-il précisé.

"Nous souhaitons que la réforme se mette en place très vite sur les aspects qui sont des protections pour les Français", a-t-il insisté, notamment "pas de retraite inférieure à 85% du SMIC", ce qui veut dire "pas de pension inférieure à 1000 euros à partir de 2022".

Après deux années de concertations et six jours de grève et de manifestations, le Premier ministre dévoile mercredi sa réforme des retraites et les compromis, voire les concessions, que l'exécutif est prêt à accorder pour tenter de calmer la colère.

Sans dévoiler les arbitrages calés au dîner de l'Elysée, M. Le Gendre a confirmé que l'objectif demeure "un régime unique universel qui est une garantie formidable d'équité entre tous les Français".

Mais la convergence des 42 régimes vers ce régime unique se fera en "tenant compte des spécificités, avec des calendriers différents et des mesures d'accompagnement différentes pour que, précisément, personne ne soit lésé dans cette réforme", a-t-il précisé.

Déjà évoquée dans la matinée par M. Philippe lors du petit-déjeuner de la majorité, l'idée de mettre en oeuvre la réforme à partir de la génération 1975, au lieu de 1963 comme envisagé au départ, s'est précisée à l'issue du dîner de mardi soir à l'Elysée, a-t-on appris auprès d'un participant.

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