Retraites: Macron et Philippe « se creusent la tête » pour « gagner du temps », estime Jacob (LR)

Retraites: Macron et Philippe « se creusent la tête » pour « gagner du temps », estime Jacob (LR)

L'Elysée et Matignon "se creusent la tête pour savoir comment on gagne du temps" sur la réforme des retraites, a déploré mardi le...
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L'Elysée et Matignon "se creusent la tête pour savoir comment on gagne du temps" sur la réforme des retraites, a déploré mardi le député Christian Jacob, favori dans la course à la présidence de LR.

"J'attends de voir la copie", a-t-il déclaré sur France Inter, critiquant "les positions très évolutives du président de la République" dans ce dossier.

"On va voir si un jour on a un texte sur la table avec des propositions très précises, mais j'ai plutôt le sentiment qu'on se creuse la tête à l'Elysée et à Matignon pour savoir comment on gagne du temps", a-t-il accusé.

Après 18 mois de discussions sur le futur "système universel" de retraite avec le haut commissaire Jean-Paul Delevoye, les partenaires sociaux sont attendus jeudi et vendredi à Matignon pour un nouveau round de concertation, sur fond de cacophonie gouvernementale et de rumeurs de remaniement avec une possible entrée de M. Delevoye au gouvernement.

La concertation nationale voulue en outre par Emmanuel Macron fait craindre à M. Jacob "que ça permette en fait de gagner du temps et de dire que la réforme ce sera pour après", a-t-il souligné, en notant que le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a estimé fin août qu'elle pourrait durer près d'"un an".

Le vote de la réforme serait alors repoussé au-delà des élections municipales de mars 2020.

Edouard Philippe a assuré ensuite que le projet de loi de réforme des retraites serait examiné au Parlement "dans les mois qui viennent".

Sur le fond, Emmanuel Macron a dit fin août sa préférence pour un calcul des droits à la retraite lié à la durée de cotisation plutôt qu'à l'âge de départ, avant que la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye ne souligne que "l'idée de l'âge pivot" n'est pas "enterrée".

Dans ce contexte, au lendemain de sa rentrée politique en ordre dispersé, la droite a convergé lundi pour alimenter un procès en "immobilisme" à l'encontre d'Emmanuel Macron, qui "ne fait pas le quart de ce qu'il faudrait pour redresser le pays".

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