Retraites: Mélenchon propose à la gauche une motion de censure contre le gouvernement

Retraites: Mélenchon propose à la gauche une motion de censure contre le gouvernement

Le chef de file des députés insoumis Jean-Luc Mélenchon a annoncé mardi devant la presse qu'il proposait à la gauche le dépôt d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le chef de file des députés insoumis Jean-Luc Mélenchon a annoncé mardi devant la presse qu'il proposait à la gauche le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement pour son projet de réforme des retraites.

"Les insoumis ont l'intention de proposer à leurs camarades du parti communiste et du groupe des socialistes de déposer ensemble une motion de censure" et ainsi engager "la responsabilité du Premier ministre", a déclaré M. Mélenchon.

Plaidant qu'une "initiative politique" est nécessaire, il a jugé la situation "des plus étranges" sur le plan parlementaire concernant la réforme, dénonçant un projet à "trous" en l'absence du volet financement, et un "coup de force".

Il a affirmé que la motion de censure permettrait de faire que "le Parlement ait un rôle autre que le rôle misérable et réduit de délibérer d'un texte dans lequel il y a des trous".

Pour pouvoir être déposée, une motion de censure doit réunir 58 signatures parmi les 577 députés. LFI, qui en compte 17, doit donc rallier les autres groupes de gauche.

Les trois groupes avaient surmonté fin 2018 leurs divisions pour déposer une motion de censure commune en lien avec la crise des "gilets jaunes", ou en juillet de la même année sur l'affaire Benalla.

Plus de 100 motions de censure ont été déposées depuis 1958. Une seule a été adoptée, en 1962, faisant chuter le gouvernement de Georges Pompidou.

Dans la même thématique

Paris : Speech of Emmanuel Macron at La Sorbonne
7min

Politique

Partage de la dissuasion nucléaire : « Une nouvelle fois, le Président Macron improvise, au détriment de notre crédibilité »

Après un discours particulièrement scruté à la Sorbonne, Emmanuel Macron a répété sa volonté « d’ouvrir le débat » sur la mutualisation des armes nucléaires françaises avec les autres Etats de l’Union européenne. Si le président de la République est resté flou sur ses propositions, ces déclarations ont suscité un rejet quasi unanime au sein de la classe politique française.

Le

Paris : QAG au Senat
5min

Politique

Narcotrafic : « Le garde des Sceaux semble avoir suivi de près nos auditions », note le rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale

Nouveau statut de repenti, nouveau parquet national anticriminalité organisée (PNACO), nouveau crime « d’association de malfaiteurs en bande organisée »… Le garde des Sceaux a annoncé plusieurs pistes pour lutter contre le « haut du spectre » du narcotrafic. Des annonces qui s’inspirent largement des travaux de la commission d’enquête sénatoriale qui remettra son rapport le 14 mai.

Le