Retraites: « Pas le même contexte » que lors des grèves de 1995, selon Bergé, LREM
Aurore Bergé, porte-parole de LREM, a estimé sur RFI que la grève interprofessionnelle de ce jeudi contre la réforme des...

Retraites: « Pas le même contexte » que lors des grèves de 1995, selon Bergé, LREM

Aurore Bergé, porte-parole de LREM, a estimé sur RFI que la grève interprofessionnelle de ce jeudi contre la réforme des...
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Aurore Bergé, porte-parole de LREM, a estimé sur RFI que la grève interprofessionnelle de ce jeudi contre la réforme des retraites n'était pas comparable aux grandes grèves de 1995, car "les principes" de la réforme du gouvernement sont connus.

Remarquant que la date de cet appel à la mobilisation n'avait "pas été choisie par hasard" - elle correspond à l'une des grandes manifestations de 1995 contre la réforme des retraites portée par le Premier ministre Alain Juppé, qui avait été contraint de renoncer -, elle a toutefois estimé qu'"on n'est pas du tout dans le même contexte: ce qui est prévu aujourd'hui dans ce qui sera le futur projet de loi, aujourd'hui nous en connaissons les principes", a-t-elle souligné.

Parmi ces principes: la fusion des 42 régimes de retraites actuels en un seul, pour avoir un système "universel, par répartition, par points", plus "égalitaire" et davantage lisible, a-t-elle réaffirmé. Elle a aussi évoqué la promesse qu'il n'y aura "pas de retraites inférieures à 1.000 euros".

Aux partenaires sociaux et au gouvernement ensuite de "fixer ensemble les paramètres", a-t-elle souligné, en particulier sur une "question majeure: à partir de quelle date on considère que les Français doivent basculer dans le nouveau régime".

Elle a ainsi "regrett(é), alors que tout n'est pas déterminé, que cette mobilisation précède la négociation finale sur la date d'entrée dans le nouveau système".

Avant Mme Bergé, le secrétaire d'Etat Gabriel Attal avait vu en début de semaine une "vraie différence" avec 1995, lorsque la grève avait éclos sur "un sentiment de trahison" car le projet n'avait "pas été annoncé" pendant la campagne du président Chirac, alors que le système universel par points défendu aujourd'hui par l'exécutif figurait dans le programme du candidat Macron.

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