Retraites : « Un discours ne résout pas tout » reconnaît Olivier Dussopt

Retraites : « Un discours ne résout pas tout » reconnaît Olivier Dussopt

Quelques minutes avant les questions d’actualité du gouvernement au Sénat, Olivier Dussopt a pris acte du mécontentement des syndicats suite à la présentation de la réforme des retraites par Édouard Philippe. Un discours « qui apporte des clarifications » selon lui.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Pendant une heure, devant le Conseil économique, social et environnemental, le Premier ministre a bien donné plus de détails sur la réforme contestée des retraites. Mais ses annonces n’ont pas contenté les syndicats, à commencer par la CFDT, qui soutient le système par point. Et pour qui une ligne rouge a été franchie » avec l’annonce d’un « âge pivot » fixé à 64 ans.

« Nous savions que l’intervention du Premier ministre n’allait pas tout résoudre. Un discours ne résout pas tout. Mais il apporte des clarifications qui sont extrêmement fortes : sur le caractère universel du système, sur les modalités pratiques de mise en œuvre (…) avec la volonté aussi d’apporter de nouveaux droits avec le minimum contributif pour toutes celles et ceux qui ont cotisé tout au long de leur carrière, dès 2022 à hauteur de 85% du SMIC, plutôt que 75% aujourd’hui » a estimé Olivier Dussopt, secrétaire d’État auprès de l’Action et des Comptes publiques, quelques minutes avant les questions d’actualité du gouvernement au Sénat.

En ce qui concerne l’âge d’équilibre, 64 ans en 2027, Olivier Dussopt n’écarte pas « une discussion avec les partenaires sociaux pour voir s’il y a d’autres trajectoires ». « Initialement, l’objectif était d’atteindre cet équilibre en 2025. Parce qu’il est plus logique d’entrer dans un nouveau système à l’équilibre qu’avec une dette, un boulet au pied. Le Premier ministre a ouvert cette porte jusqu’en 2027 pour une entrée progressive » explique-t-il avant de rappeler que l’année 2022 allait voir naître de nouveaux droits, comme la revalorisation de nouveaux métiers, en particulier, les enseignants.

Le secrétaire d’État assure, par ailleurs, que les fonctionnaires « ne seront pas les grands perdants » car « cette réforme propose d’intégrer les primes dans l’assiette de cotisation pour faire en sorte que la retraite des fonctionnaires soit calculée sur la réalité de leurs revenus ». « Un vrai progrès et une attente forte » selon lui.

Dans la même thématique

Retraites : « Un discours ne résout pas tout » reconnaît Olivier Dussopt
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Retraites : « Un discours ne résout pas tout » reconnaît Olivier Dussopt
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le