Revenu universel: Christian Paul en désaccord avec Benoît Hamon
Christian Paul, soutien du candidat à la primaire organisée par le PS Arnaud Montebourg, a souligné le "désaccord" avec Benoit...

Revenu universel: Christian Paul en désaccord avec Benoît Hamon

Christian Paul, soutien du candidat à la primaire organisée par le PS Arnaud Montebourg, a souligné le "désaccord" avec Benoit...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Christian Paul, soutien du candidat à la primaire organisée par le PS Arnaud Montebourg, a souligné le "désaccord" avec Benoit Hamon sur le revenu universel, "une façon d'accepter le chômage de masse", a-t-il estimé jeudi.

"Pour beaucoup d'économistes libéraux, le revenu universel, c'est une façon d'accepter le chômage de masse dans un monde numérique où l'on sait bien qu'il y aura moins de travail", a affirmé le chef de file des députés "frondeurs" sur France 2.

"Déserter la question du chômage (...) se résigner d'une certaine façon, c'est le problème d'ailleurs, le désaccord que nous pouvons avoir avec Benoit Hamon sur le revenu universel", a-t-il déclaré.

M. Hamon, également candidat à la primaire (22-29 janvier), prône un "revenu universel" pour tous de l'ordre de 750 euros.

"La question de la dignité du travail, de la société du travail c'est pour moi une valeur incontournable", a pour sa part affirmé M. Paul, ajoutant que M. Montebourg préciserait ses propositions pour "éradiquer le chômage de masse" la semaine prochaine.

"Il faut être très concret, très volontaire, il ne faut pas se résigner", a-t-il indiqué.

Manuel Valls, également candidat à la primaire, s'est également prononcé pour un "minimum décent" qu'il a évalué à "800 à 850 euros" mensuels et qui consisterait en la "fusion de la dizaine de minima sociaux" existant.

Partager cet article

Dans la même thématique

Revenu universel: Christian Paul en désaccord avec Benoît Hamon
4min

Politique

Primes, normes, décentralisation : ce qu’il faut retenir du discours de Sébastien Lecornu devant les maires

En clôture du Congrès de l’Association des maires de France (AMF), le Premier ministre a fait part de sa volonté de simplifier les normes qui pèse sur les élus locaux. Il a confirmé son engagement en faveur d’un grand acte de décentralisation avec le dépôt d’un projet de loi avant Noël mais sans s’engager sur une baisse de l’effort demandé aux collectivités dans le budget, au grand dam des élus.

Le