Politique
Dans une lettre adressée aux maires de France, le premier ministre répète qu’« un grand acte de décentralisation sera bientôt présenté devant le Parlement pour définir précisément la compétence de chacun ».
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Par Public Sénat
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Édouard Philippe doit annoncer « en milieu de semaine » le contenu exact de la réforme constitutionnelle. En attendant, l’un des hommes forts de La République en Marche, Richard Ferrand confirme que c’est la piste du Parlement réuni en Congrès qui est « privilégiée » pour réviser la Constitution. Néanmoins, le Président de la République et le Premier ministre ne renonceront pas « à trois engagements cardinaux pris devant les électeurs » : la réduction du nombre de parlementaires, le non-cumul dans le temps et une dose de proportionnelle aux législatives.
Sur ce dernier point le président du Sénat et de l’Assemblée nationale sont en désaccord, Gérard Larcher souhaitant limiter le nombre de députés élus à la proportionnelle à 10%, François de Rugy à 25%. « On verra bien ce que le Premier ministre mettra sur la table » a esquivé Richard Ferrand avant d’ajouter que sur ce point, sera pris en compte « la stabilité parlementaire ». « Mais aussi, qu’il y est une bonne représentativité des territoires car quand vous faites en même temps la diminution du nombre de parlementaires et que vous augmentez la part de proportionnelle à ce moment-là vous diminuez les élus de terrain. C’est ainsi, c’est objectif, c’est une règle de trois. Donc, il faut trouver là le juste équilibre ».
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