Le financement des allocations individuelles de solidarité au premier rang desquelles le Revenu de Solidarité Active (RSA), était l’une des questions à laquelle Édouard Philippe devait apporter une réponse devant les départements de France.
L’ensemble des dépenses sociales représente « deux tiers des dépenses de fonctionnement » des départements a reconnu le Premier ministre. « Il est clair que la situation n’est pas homogène et que quelques départements restent confrontés à une situation qui est structurellement dégradée (...) Pour cela, nous travaillons à la mise en place d’un mécanisme de fonds d’urgence en loi de finances rectificative pour 2017 » a-t-il annoncé.
Si, conformément aux engagements d’Emmanuel Macron, le gouvernement n’a pas souhaité, cet été, débattre et faire voter au Parlement d’une loi de finance rectificative, il semble que la donne ait changé à l’automne. Avant la fin de l’année Le Premier ministre s’est engagé à « préciser de la cible, les modalités » de ce fonds d’urgence.