Ruffin se réjouit que LFI ait soutenu les gilets jaunes « sans les gros sabots »
Le député François Ruffin s'est félicité samedi que la France insoumise et son chef de file Jean-Luc Mélenchon aient empêché une...

Ruffin se réjouit que LFI ait soutenu les gilets jaunes « sans les gros sabots »

Le député François Ruffin s'est félicité samedi que la France insoumise et son chef de file Jean-Luc Mélenchon aient empêché une...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député François Ruffin s'est félicité samedi que la France insoumise et son chef de file Jean-Luc Mélenchon aient empêché une récupération des "gilets jaunes" par Marine Le Pen en les soutenant "sans les gros sabots".

"J'étais heureux qu'avec La France Insoumise, et le PC a suivi aussi, on se rallie" aux "gilets jaunes", a déclaré François Ruffin lors d'une avant-première à Marseille de son documentaire sur le mouvement "J'veux du soleil", qui a fait salle comble (900 spectateurs dont Jean-Luc Mélenchon).

"Si la seule figure que les gens avaient eu à ce moment là ça avait été Marine Le Pen et Dupont-Aignan, la partie aurait été perdue", a souligné M. Ruffin, estimant que "les forces de progrès sont aujourd'hui à la peine".

"Sur ce coup là -et je dirais pas sur tous les coups - il y a eu l'habileté d'y aller sans les gros sabots", évitant "la catastrophe" a poursuivi François Ruffin.

"On a eu cette intuition commune qu'il fallait en être", a expliqué celui qui a voulu montrer dans son film "l'esthétique et la beauté des gens d'en-bas et des ronds-points". Avant de souligner que Jean-Luc Mélenchon, dont il est parfois présenté comme le rival au sein du mouvement, était parti "d'un point de vue différent, peut-être plus théorique".

"J'ai mon président préféré dans la salle, c'est Jean-Luc Mélenchon, je le préfère largement à l'autre", a souri le député qui a fait un tour de France des ronds-points avec le réalisateur Gilles Perret pour son documentaire. Avant de convenir : "je suis pas le plus +corporate+ des députés de la France Insoumise, je suis réputé pour ça".

Avant la séance, M. Mélenchon et M. Ruffin s'étaient salués et avaient affiché leur complicité, le chef du parti balayant toute rivalité : "Il est important que la nouvelle génération s'avance et manifeste par sa cohérence sa manière de faire, qui est porteuse".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le

Ruffin se réjouit que LFI ait soutenu les gilets jaunes « sans les gros sabots »
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Ruffin se réjouit que LFI ait soutenu les gilets jaunes « sans les gros sabots »
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le