S’il est élu, Carvounas ne votera pas la confiance au Premier ministre
Luc Carvounas, candidat PS aux législatives dans le Val-de-Marne, ne votera pas la confiance au Premier ministre s'il est élu...

S’il est élu, Carvounas ne votera pas la confiance au Premier ministre

Luc Carvounas, candidat PS aux législatives dans le Val-de-Marne, ne votera pas la confiance au Premier ministre s'il est élu...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Luc Carvounas, candidat PS aux législatives dans le Val-de-Marne, ne votera pas la confiance au Premier ministre s'il est élu dimanche, a-t-il dit jeudi à l'AFP.

"Si je suis élu, je ne voterai pas la confiance à Edouard Philippe", chef du gouvernement issu de LR, a affirmé le sénateur, pour qui cette question sera déterminante dans la constitution des groupes dans la prochaine Assemblée nationale où la République en marche devrait avoir une très large majorité.

Le "premier appel" qu'il lancera dimanche s'il l'emporte sera de "proposer à tous les élus de gauche de siéger dans un même groupe ou un intergroupe", a dit l'ancien lieutenant de Manuel Valls.

M. Carvounas pourrait-il siéger avec des députés de La France insoumise? "Oui, s'ils souhaitent siéger avec nous", a-t-il répondu.

Le sénateur-maire d'Alfortville a par ailleurs condamné les propos de Ségolène Royal, qui a affirmé mardi qu'elle avait voté pour la candidate En Marche dans les Deux-Sèvres, contre la socialiste Delphine Batho, qui fut pourtant une de ses proches. "C'est un scandale", a-t-il dit.

Signe que le futur vote de confiance pourrait marquer une nouvelle ligne de fracture entre les socialistes, Najat Vallaud-Belkacem a répondu pour sa part mercredi que, si elle était élue députée du Rhône, elle donnerait sa chance au gouvernement Philippe mais resterait vigilante.

"Je ne passerai pas mon temps à mettre des bâtons dans les roues du gouvernement actuel", a dit l'ancienne ministre, largement devancée au premier tour par son rival REM Bruno Bonnell dans la 6e circonscription, de tradition socialiste.

Partager cet article

Dans la même thématique

S’il est élu, Carvounas ne votera pas la confiance au Premier ministre
3min

Politique

Opposition au Mercosur : « Emmanuel Macron a voulu surfer sur le mécontentement des agriculteurs », assure Jean-Louis Bourlanges

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Bourlanges est revenu sur l’accord de libre échange entre l’UE et les pays du Mercosur dont la ratification doit être signée vendredi par les États membres. Sur fond de crise agricole, Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron, opposés au traité, ont réclamé le report du vote. Jean-Louis Bourlanges lui l’assure : le traité du Mercosur « permettra de conquérir de nouveaux marchés ».

Le

Capture
5min

Politique

Accord du Mercosur : aubaine ou menace ?

Le 18 décembre, lors du Conseil européen à Bruxelles, les 27 devraient donner leur feu vert à l’accord commercial avec les pays du Mercosur. Prise en étau entre les droits de douanes américains et la Chine, l’Union européenne cherche de nouveaux débouchés pour son industrie et son agriculture. Mais certains pays, comme la France, craignent un dumping sur les prix et les normes environnementales. Alors l’accord avec le Mercosur est-il un bon deal pour l’UE ? « Ici l’Europe » ouvre le débat, avec les eurodéputés Saskia Bricmont (Les Verts/ALE, Belgique) et Charles Goerens (Renew, Luxembourg).

Le