Par Public Sénat
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Souhaitant faire fi de ce qu’il nomme « la politique politicienne », l’ancien membre des Républicains souhaite « que les régions et le gouvernement se battent ensemble pour obtenir une bonne politique agricole commune et pour refuser le Mercosur qui ne donnera pas la même chose dans nos assiettes. Cette mobilisation, elle ne doit pas se faire une semaine dans l’année » a-t-il enjoint.
Et alors que les négociations entre l’Union européenne et la communauté économique d’Amérique du Sud appelée Mercosur (dont les membres fondateurs sont l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay) entrent dans la dernière ligne droite, Xavier Bertrand demande « à ce qu’on ne fasse pas semblant ». « Pourquoi signer le Mercosur ? On dit qu’il faut des produits de qualité… Alors on ne signe pas le Mercosur. On sait pertinemment que ce qui est produit en Amérique du Sud n’a pas les mêmes règles de qualité que chez nous ».
Enfin, en ce qui concerne le projet de loi alimentation et notamment les points qui concernent une meilleure rétribution des agriculteurs, l’ancien ministre l’assure : « à la région, j’essaye vraiment d’aider mes paysans comme mes pêcheurs. Mais je sais qu’ils n’attendent qu’une chose : c’est moins de blabla et plus de résultats ».
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Comme annoncé, le Sénat a rétabli en séance publique le gel des pensions et des prestations sociales prévue dans la version initiale du projet de loi de la Sécurité sociale, avant d’être supprimée à l’Assemblée nationale, au grand dam de la gauche. Les sénateurs ont, toutefois, assoupli ce gel en préservant bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et les pensions de retraite inférieures à 1 400 euros brut.
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15 jours après le vote des députés sur la suspension jusqu’au 1er janvier 2028 de la réforme des retraites de 2023, c’est au tour du Sénat d’examiner cet article du projet de loi de la Sécurité sociale, ce mardi à partir de 17h. La majorité sénatoriale de droite par la voix de Gérard Larcher a promis que la chambre haute rétablirait la réforme.
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Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.
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Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin
L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.
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