Sarkozy : « Hulot ou pas », l’immigration « c’est plus important »

Sarkozy : « Hulot ou pas », l’immigration « c’est plus important »

L'ancien président Nicolas Sarkozy a estimé mardi que les questions de l'immigration ou des impôts étaient "plus importantes" que...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien président Nicolas Sarkozy a estimé mardi que les questions de l'immigration ou des impôts étaient "plus importantes" que la démission du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.

"Qu'il y ait monsieur Hulot ou pas, la question de l'immigration est centrale. Qu'il y ait monsieur Hulot ou pas, la question du montant des impôts qu'on paie est centrale. La question +est-ce que les Anglais sont des Européens ou pas+ c'est central", a déclaré sur France Culture l'ancien dirigeant du parti Les Républicains (ex-UMP).

"C'est son choix. Pour moi quand je parle de la crise qu'on a connue et qui peut revenir, c'est tellement plus important. Quand on parle de l'immigration c'est tellement plus important", a ajouté l'ancien chef de l'Etat (2007-2012), qui s'exprimait sur la crise financière de 2008.

"La vie politique dans ses soubresauts quotidiens n'est pas mon domaine", selon Nicolas Sarkozy.

"Dans tous les gouvernements, il y a des gens qui démissionnent, il y a des gens qui abandonnent, il y a des gens qui sont en désaccord, j'ai connu ça moi-même", a confié l'ancien président, qui avait choisi comme Premier ministre François Fillon.

Le ministre de l'Écologie, du développement et de l'aménagement durables Jean-Louis Borloo, un temps pressenti pour devenir chef du gouvernement, avait quitté le gouvernement Fillon en novembre 2010.

Dans la même thématique

Police operation “Place Nette” secteur Las Planas a Nice
5min

Politique

JO Paris 2024 : les recommandations du Sénat vont éviter le crash de la lutte antidrone

Depuis un an et demi, le sénateur LR Cédric Perrin s’inquiète des failles du système de lutte antidrone qui sera déployé lors des Jeux Olympiques. Elu à la tête de la commission de Affaires étrangères et de la Défense du Sénat en octobre dernier, il avait diligenté une mission d’information confidentielle sur le sujet. Ce jeudi, il indique que la Direction générale de l’armement a suivi ses recommandations.

Le

Le president francais, Emmanuel Macron et son homologue le president de la Republique democratique du Congo Felix Tshisekedi lors d’une conference de presse apres un dejeuner de travail au palais de l’Elysee a Paris
4min

Politique

Emmanuel Macron persiste sur l’envoi de troupes en Ukraine : « Je n’exclus rien, parce que nous avons face à nous quelqu’un qui n’exclut rien »

Dans une interview accordée au journal britannique The Economist, le chef de l’État réaffirme son discours d’« ambiguïté stratégique » vis-à-vis de la Russie. Le président de la République continue donc d’envisager une intervention de troupes françaises, « si les Russes devaient aller percer les lignes de front » et « s’il y avait une demande ukrainienne », faute de quoi « nous n’aurons plus de sécurité en Europe ».

Le