Nicolas Sarkozy a proposé lundi à François Fillon et Alain Juppé de se rencontrer "pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer".
"Face à la gravité de la situation (...) chacun a le devoir de tout faire pour préserver l’unité", écrit l'ancien président de la République dans un communiqué. "C’est dans cet esprit que je propose à François Fillon et à Alain Juppé de nous réunir pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer et qui crée un trouble profond chez les Français", ajoute l'ancien président de LR.
C'est la première fois que l'ancien président de la République fait entendre directement sa voix dans la crise que traverse son ancien Premier ministre, empêtré dans l'affaire de l'emploi présumé fictif de son épouse, et qui fait face à une série de défections d'élus et de soutiens de sa campagne.
Alain Juppé à son arrivée à la mairie le 6 mars 2017 à Bordeaux
AFP
L'appel de M. Sarkozy survient une heure avant une déclaration à la presse prévue à 10H30 à Bordeaux par Alain Juppé, deuxième de la primaire de la droite, régulièrement cité comme recours à une candidature de François Fillon.
Les trois hommes, qui avaient réuni plus de 90% des voix lors de ce scrutin, largement remporté par M. Fillon, se sont entretenus les uns et les autres lors des dernières semaines, jamais simultanément.
Cette réunion à trois est appelée de ses voeux par l'organisateur de la primaire et député des Hauts-de-Seine Thierry Solère qui a demandé lundi matin aux trois "hommes d'Etat" d'"éviter le chaos".
Un rapport de 73 pages pointe le rôle joué par les Frères musulmans en France, avec une volonté d’entrisme dans la société. Un conseil de défense, prévu ce mercredi à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, devrait déboucher sur des « mesures ».
Selon le Centre d'analyse et de lutte contre les atteintes aux élus, installé en 2023 après l'incendie volontaire du domicile du maire de Saint-Brevin-les-Pins, les agressions visant les élus locaux ou parlementaires n’ont reculé que de 9,3 % en un an. Les deux tiers des faits reportés sont des menaces et outrages.
Deux jours après sa large victoire la tête de la présidence des Républicains, Bruno Retailleau a reçu un accueil triomphal au groupe LR du Sénat. Auprès de son ancien groupe qu’il a dirigé pendant 10 ans, le nouveau patron de LR a promis de refaire de la droite « l’élément central du débat politique ».
Le RN est de nouveau dans le viseur de la justice. Selon Challenges, entre 2020 et 2023, 23 particuliers ont accordé de manière récurrente des prêts au Rassemblement national, pour un montant total de plus de 2,3 millions d’euros. Après la révélation de l’ouverture d'une enquête judiciaire, Jordan Bardella a dénoncé une « opération de harcèlement » et « une volonté de mort financière » de son parti. Public Sénat revient sur les règles qui encadre le financement de la vie politique.