Sécurisation des collèges : « Ce n’est pas la présence d’un képi qui changera les choses » explique Dominique Bussereau
Dominique Bussereau était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mercredi 21 octobre. Le président de l'Assemblée des Départements de France s’est exprimé sur la question de la sécurisation des établissements scolaires. Selon lui, ce n’est pas le fait de mettre un véhicule de gendarmes devant un collège qui aidera à la sécurité, d’autant plus que ces agents manqueraient à d’autres postes. Il faut plutôt trouver des mesures psychologiques qui permettent d’aller au collège l’esprit libre. Il était au micro Oriane Mancini. 

Sécurisation des collèges : « Ce n’est pas la présence d’un képi qui changera les choses » explique Dominique Bussereau

Dominique Bussereau était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mercredi 21 octobre. Le président de l'Assemblée des Départements de France s’est exprimé sur la question de la sécurisation des établissements scolaires. Selon lui, ce n’est pas le fait de mettre un véhicule de gendarmes devant un collège qui aidera à la sécurité, d’autant plus que ces agents manqueraient à d’autres postes. Il faut plutôt trouver des mesures psychologiques qui permettent d’aller au collège l’esprit libre. Il était au micro Oriane Mancini. 
Public Sénat

Par Noémie Metton

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Conflans-Sainte-Honorine : « C'est une très bonne idée d’inviter les élus à se rendre dans les établissements scolaires à la rentrée [...] Il faut trouver les moyens avec les profs pour que ce soit un vrai dialogue, qu'on ne soit pas en représentation » « Ce n'est pas la présence d'un képi qui changera les choses. Il faut trouver un environnement psychologique qui permette aux parents, aux enfants, aux enseignants, de venir l'esprit tranquille et libre » « Le contrôle des réseaux sociaux est une vraie question. Ce qui est arrivé à la loi Avia de par la volonté du Conseil constitutionnel pose problème [...] L'anonymat nécessité une véritable réflexion collective ». 

Loi sur les séparatismes : « Je ne suis pas sûr que ce soit la solution adaptée. On donne le sentiment à l'opinion qu'on réagit. En réalité si on appliquait déjà tous les textes existants on s'en porterait certainement mieux » « Les élus locaux ont les moyens d'agir [contre le communautarisme] tant qu'on est dans des communes à dimension humaine, jusqu'à 5000 habitants [...] Dès qu'on est dans des très grandes villes ça devient extrêmement difficile » 

Rencontre État/collectivités : « Cela n'a pas été un moment de règlement des questions, c'est un peu dommage. Il faudrait qu'on soit encore moins nombreux et qu'on se consacre uniquement au sujet ». 

Report des élections départementales et régionales : « Je suis favorable au maintien des dates prévues par la loi. Si le gouvernement estime que les conditions ne sont pas réunies, naturellement nous nous plierons à sa volonté ». 

RSA : « Le RSA c'est une crainte terrible. Aujourd'hui en 2020 il va nous manquer pour le RSA environ 5 milliards € [...] L'augmentation des bénéficiaires du RSA va de 5- 6 % dans les départements les moins touchés à 20 % pour les plus touchés » «Risque de jouer l'effet ciseaux. Si nos dépenses de fonctionnement augmentent et qu'elles ne sont pas compensées par l'État pour le RSA, nous n'allons pas pouvoir participer à la relance par manque de moyens financiers ». 

 

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