Sécurité: Macron s’en prend aux « vieilles lunes » de Fillon
Le candidat d'En marche! à la présidentielle, Emmanuel Macron, s'en est pris samedi aux "vieilles lunes" de François Fillon en...

Sécurité: Macron s’en prend aux « vieilles lunes » de Fillon

Le candidat d'En marche! à la présidentielle, Emmanuel Macron, s'en est pris samedi aux "vieilles lunes" de François Fillon en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le candidat d'En marche! à la présidentielle, Emmanuel Macron, s'en est pris samedi aux "vieilles lunes" de François Fillon en matière de sécurité, comme la majorité pénale abaissée à 16 ans et la déchéance de nationalité pour les crimes terroristes.

L'ancien ministre de l'Economie, au lendemain de la présentation de ses propositions en matière de sécurité (augmentation des places de prison et du nombre de policiers, mise en place d'amendes pour des petits délits, mesures d'éloignement des délinquants...), s'est targué de proposer des "choses très concrètes" et non pas des "symboles".

Son projet n'a "pas grand-chose à voir" avec celui de M. Fillon, "un projet qui manie des symboles ou vient réveiller de vieilles lunes".

"Je ne propose pas d'abaisser la majorité pénale à 16 ans parce que le juge peut aujourd'hui le faire dans les cas les plus graves, donc ce n est pas utile et ce n'est pas nécessaire", a-t-il dit devant les journalistes après avoir rendu visite à une caserne de pompiers à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence).

"Je ne vous propose pas la déchéance de nationalité pour les jihadistes, j'étais opposé à celle-ci, elle ne répond en rien à notre problématique de sécurité au quotidien", a-t-il également dit en visant M. Fillon, qui a repris cette mesure controversée -et finalement abandonnée- proposée par le président François Hollande après les attentats de novembre 2015.

"Donc moi, je ne vous propose pas des symboles ou des grandes déclarations", a-t-il affirmé.

Concernant la justice des mineurs, le candidat souhaite pour sa part "donner plus de moyens" et "accélérer" les procédures. En matière de sécurité, M. Macron propose notamment 10.000 postes de forces de l'ordre en plus, 15.000 places de prison, l'usage d'amende plutôt que des poursuites judiciaires pour des petits délits comme les vols à l'étalage ou la détention de cannabis.

Il propose également de créer une "injonction d'éloignement du territoire" visant à combattre la délinquance en interdisant l'accès de personnes commettant des incivilités à une rue, un immeuble ou un quartier.

Après une visite à Carpentras vendredi et à Manosque samedi matin, M. Macron tient un meeting à Toulon samedi après-midi, dans un sud-est de la France où le FN réalise parmi ses plus gros scores.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Sécurité: Macron s’en prend aux « vieilles lunes » de Fillon
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le