Seine-Saint-Denis : « Nous avons besoin d’un traitement de cheval » lance Dallier
Le sénateur LR du département a rencontré le Premier ministre, ce mercredi. Ce dernier a promis des moyens mais sur la durée.

Seine-Saint-Denis : « Nous avons besoin d’un traitement de cheval » lance Dallier

Le sénateur LR du département a rencontré le Premier ministre, ce mercredi. Ce dernier a promis des moyens mais sur la durée.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après l’échec du plan Borloo, écarté par Emmanuel Macron, les élus de banlieues espéraient de nouvelles propositions du gouvernement. Les élus de Seine-Saint-Denis ont ainsi rencontré le Premier ministre Edouard Philippe pour évoquer la situation difficile du département. « Nous avons partagé le même constat parce qu’il ne peut pas y avoir de plan de rattrapage si déjà on n’est pas d’accord au départ sur l’état des lieux » affirme sur Public Sénat Philipe Dallier, sénateur LR.  « C’est une très bonne chose car j’ai souvent eu le sentiment dans le passé qu’il y avait un déni de réalité sur la situation de la Seine-Saint-Denis et notamment lorsqu’il s’agissait des effectifs de l’Etat. Le Premier ministre est tout à fait conscient qu’ils ne sont pas au niveau des problèmes hors-normes que rencontre ce département. C’est un très bon point de départ. »

Pour autant, pas d’annonces fracassantes à venir. « Le Premier ministre nous a demandé un peu de temps parce que la réponse va être interministérielle » pour Philippe Dallier. « Il nous a dit que cela ne se fera pas en claquant des doigts mais, même si c’est dans la durée, nous sommes preneurs et nous attendons le rendez-vous suivant pour voir quels sont les moyens promis et dans quel délai nous pourrons les obtenir. »

Et ce n’est pas la police de sécurité du quotidien qui suffira à contenter les élus. « Il va y avoir une expérimentation en Seine-Saint-Denis : 23 postes supplémentaires pour un quartier donné » s’offusque le sénateur. « C’est très bien de faire de l’expérimentation mais l’homéopathie, ça suffit ! Nous avons besoin d’un traitement de cheval en Seine-Saint-Denis. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Seine-Saint-Denis : « Nous avons besoin d’un traitement de cheval » lance Dallier
8min

Société

Voitures en bout de course, hélicos hors d’âge, loyers qui plombent les comptes : le numéro 1 de la gendarmerie alerte devant le Sénat

Malgré un budget en légère hausse de 200 millions d’euros en 2026, la gendarmerie nationale est contrainte à des « renoncements » multiples, alerte son directeur général, Hubert Bonneau. Face à une hausse de la délinquance et des missions diverses, y compris l’appui aux armées, en cas de guerre face à une autre nation, ses moyens sont insuffisants, juge le patron de la gendarmerie.

Le

SNCF la greve du 21 novembre 2024 en forme ultimatum.
5min

Société

Sabotage sur le réseau SNCF : « Surveiller un tel réseau, c’est quasi-impossible » estime-t-on au Sénat

Après des actes de malveillance qui ont paralysé plusieurs lignes importantes du réseau ferroviaire dimanche et lundi, le ministre des Transports a pointé la difficulté technique de sécuriser 28 000 km de voies. Les parlementaires pointent la même difficulté, alors que les acteurs du ferroviaire soulignent tous un « sous-investissement chronique » dans les infrastructures.

Le

Covid-19 Saint Denis hopital Delafontaine
6min

Société

« C’est une plaisanterie ! » : le choix de repousser encore l’examen au Sénat des textes sur la fin de vie divise l’hémicycle

L’examen de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir n’a pas été inscrit à l’agenda du Sénat dans les prochaines semaines. Même situation pour le texte sur l’amélioration des soins palliatifs. Si la droite s’inquiétait d’un délai trop serré pour étudier ces questions sensibles avant le budget, la gauche dénonce, elle, « un prétexte de calendrier » pour repousser les débats.

Le