Selon Anne Hidalgo, l’élection « n’est pas jouée d’avance « 

Selon Anne Hidalgo, l’élection « n’est pas jouée d’avance « 

La maire PS de Paris Anne Hidalgo a souligné jeudi dans un entretien au Monde que l'élection présidentielle n'était "pas jouée d...
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La maire PS de Paris Anne Hidalgo a souligné jeudi dans un entretien au Monde que l'élection présidentielle n'était "pas jouée d'avance", affichant son engagement "complet et total" pour la victoire d'Emmanuel Macron.

"Mon engagement est aujourd’hui complet et total pour qu’Emmanuel Macron (En Marche!) soit élu. Ma priorité des dix prochains jours est de faire battre Marine Le Pen (Front national). Cette élection n’est pas jouée d’avance", a affirmé la maire de Paris, qui avait soutenu la candidature du socialiste Benoît Hamon.

"Je ne crie pas victoire trop tôt : il y a un second tour et il nous faut tous nous mobiliser pour que les démocrates l’emportent. Il s’agit de sauver le pacte républicain", ajoute Mme Hidalgo.

A propos du score de M. Hamon – 10,2 % à Paris – , l'élue affirme qu'elle ne "mélange pas un scrutin national, qui s’est tenu dans un contexte très particulier, et la situation locale (...). Deux votes utiles ont pris en étau une famille socialiste qui s’était divisée avant la primaire et que notre candidat – que je suis fière d’avoir soutenu – n’a pas pu rassembler".

Malgré tout, 6,4% à l’élection présidentielle, le score national de M. Hamon, "c’est dur !", concède-t-elle.

Cette "élection n’aura pas d’effet sur ma majorité", ajoute Mme Hidalgo en rappelant qu'elle gouverne avec une "équipe très large". Si certains de ses adjoints ont choisi M. Macron et d'autres Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise), "cela ne remet pas en cause le pacte que nous avons avec les Parisiens. Ce n’est pas une élection municipale".

"Je vote Macron le 7 mai mais je ne suis pas une social-libérale. Je ne pense pas que le Parti socialiste puisse se fondre dans le mouvement En marche !", indique encore la maire de Paris avant d'estimer que le PS, pour les élections législatives, doit avoir une "plate-forme commune".

"Nos candidats qui partent dans un contexte très compliqué doivent pouvoir s’appuyer sur des points structurants qui identifient la famille socialiste en prenant en compte notamment ce que Benoît Hamon a porté, mais pas seulement. Je pense par exemple à la création d’une allocation d’autonomie pour les jeunes", dit-elle encore.

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