Sénat : ce qui change et ne change pas à la tête des commissions

Sénat : ce qui change et ne change pas à la tête des commissions

Le Sénat réélit ce jeudi ses présidents de commission. L’essentiel des sortants LR et UDI restent à leur poste.
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Après les sénatoriales de septembre, où la moitié des sièges de la Haute assemblée étaient en jeu, le Sénat termine ce jeudi le renouvellement de ses postes à responsabilité avec l’élection des présidents et des bureaux des sept commissions permanentes. Si le bureau du Sénat change, on retrouve en revanche les mêmes, ou presque, à la tête des commissions. Mardi, les groupes politiques ont élu ou désigné en interne leurs candidats. Chez les LR, la pratique veut qu’un président de commission reste à son poste pour 6 ans.

Les différents groupes politiques sont représentés au sein des commissions, proportionnellement à leurs poids respectifs au sein de la Haute assemblée (voir notre article sur la composition définitive des groupes).

La présidence de la commission des finances revient, comme à l’Assemblée, à un membre du premier groupe d’opposition. C’est le socialiste Vincent Eblé (Seine-et-Marne), qui succède à Michèle André, qui ne se représentait pas. Albéric de Montgolfier reste le rapporteur général LR de la commission des finances. La commission des finances est l’une des plus importantes puisqu’elle examine chaque année le budget.

Philippe Bas, sénateur LR de la Manche, reste président de la commission des lois. C’est aussi une commission importante, qui examine les textes sur la sécurité, le terrorisme, les élections ou la moralisation.

Christian Cambon (LR, Val-de-Marne), est toujours à la tête de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées, où il avait succédé à Jean-Pierre Raffarin.

A la commission des affaires sociales, Alain Milon (LR ,Vaucluse) est à nouveau président. Le poste de rapporteur du budget de la sécurité sociale revient à nouveau à un membre du groupe Union centriste. Bien qu’il soutienne totalement Emmanuel Macron, c’est le Modem Jean-Marie Vanlerenberghe qui se succède à lui-même.

Sophie Primas, sénatrice LR des Yvelines, a été désignée par son groupe pour présider la commission des Affaires économiques. Le sortant Jean-Claude Lenoir ne se représentait pas.

Selon l’accord arrêté en 2014 au sein de la majorité sénatoriale, les présidences de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable et celle de la culture, de l’éducation et de la communication, reviennent à un centriste. Le sénateur UDI de l’Eure, Hervé Maurey, conserve la première et la sénatrice UDI de Seine-Maritime, Catherine Morin-Desailly, la seconde.

Jean Bizet, sénateur LR de la Manche, reste à la tête de la commission des affaires européennes.

Les délégations seront arrêtées dans un second temps. Le groupe Union centriste devrait là aussi conserver ses postes. Le sénateur UDI du Haut-Rhin, l’ex-PS Jean-Marie Bockel, devrait rester à la tête de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation.

Annick Billon, sénatrice UDI de la Vendée, est pressentie pour la présidence de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes. Elle succéderait à l’UDI Chantal Jouanno, qui ne se représentait pas et s’est retirée de la vie politique.

La délégation sénatoriale aux Outre-Mer était jusqu’ici présidée par le sénateur LR de Saint-Barthélemy, Michel Magras. La délégation sénatoriale aux entreprises l’était par la sénatrice LR du Rhône, Élisabeth Lamure.

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