Politique
Le Collège-Lycée expérimental d’Hérouville-Saint-Clair invente une école différente. Créé en 1982 par une poignée de professeurs, cet établissement du Calvados propose des horaires aménagés pour mieux respecter le rythme de l’enfant.
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Par Public Sénat
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Au groupe PS du Sénat ce mardi, la question était dans toutes les têtes. Mais que va faire Marie-Noëlle Lienemann depuis l’annonce ce week-end de son départ du Parti socialiste ? En effet, malgré son départ, la sénatrice de Paris aurait pu demander son rattachement au groupe comme l’a fait, il y a quelques jours, sa collègue, Sophie Taillé-Polian, qui a rejoint le mouvement Générations de Benoît Hamon.
« Moi, j’hésitais parce que je suis toujours socialiste, même si je ne suis plus au parti socialiste, je souhaite créer un nouveau parti avec Emmanuel Maurel et le MRC. Mais vu l’ensemble des déclarations de la direction du PS à mon endroit, franchement je pense que ce n’était pas opportun (...) J’ai demandé mon rattachement au groupe communiste républicain écologiste et citoyen (CRC) et ils l’ont accepté et donc je vais siéger dans ce groupe » explique Marie-Noëlle Lienemann au micro de Public Sénat.
Le président du groupe PS, Patrick Kanner était, en effet, très remonté après avoir pris connaissance déclarations de la sénatrice envers le PS. Patrick Kanner avait également espéré que Marie-Noëlle Lienemann remette sa démission de vice-présidente du Sénat. C’est chose faite puisque l’ancienne ministre socialiste indique qu’elle a appelé le président du Sénat, Gérard Larcher, pour lui faire part de son départ de la vice-présidence. Une démission qui prendra effet à partir du 1er novembre, précise-t-elle.
Sur les chaînes parlementaires, dans l’émission"Audition Publique", le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure voulait qu’elle aille plus loin en estimant que « l’honnêteté, la logique et la décence » voulaient qu’elle rende son mandat de sénatrice. « Les déclarations d'Olivier Faure ont rendu impossible mon maintien dans le groupe socialiste, fût-ce comme apparenté ou rattaché ». lui répond-elle aujourd’hui.
Bruno Retailleau, l'homme de Beauvau