Sénatoriales : Pouvoir « être présents partout » est l’objectif d’En Marche selon Delevoye

Sénatoriales : Pouvoir « être présents partout » est l’objectif d’En Marche selon Delevoye

Invité de l’émission « L’épreuve de vérité », Jean-Paul Delevoye, président de la Commission des investitures de la République en marche, a clairement dit que l’objectif d’En marche était d’ « être présents partout » lors des prochaines élections sénatoriales.
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Alors que le Sénat se renouvellera en partie en septembre et qu’un groupe La République en marche vient de s’y créer d’ores et déjà, Jean-Paul Delevoye, président de la Commission des investitures pour LREM, a déroulé les objectifs de son mouvement, concernant la Haute assemblée  : « Nous allons démarrer jeudi notre première réunion, de façon à pouvoir, département par département, être présents partout (…) Cela veut dire des candidats estampillés En marche partout, ou éventuellement des listes sur lesquelles il y aura le label majorité présidentielle, avec la possibilité d’une inscription dans d’autres groupes (…)  On voit bien que la réalité du Sénat est très différente de celle de l’Assemblée nationale et qu’un certain nombre de personnes sont très attachées à pouvoir soutenir la politique du Président de la République et en même temps de pouvoir rester dans leur groupe d’appartenance ».

Au moment où le nom du sénateur centriste Michel Mercier circule déjà comme candidat En marche à la présidence du Sénat, Jean-Paul Delevoye se dit favorable à un candidat issu de son mouvement mais estime qu’il est encore trop tôt pour se positionner.

L’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a annoncé mardi son choix d’abandonner la politique élective, en renonçant à terminer son mandat de sénateur pour laisser la place à d’autres. « Un acte de clarté et de clarification » selon Jean-Paul Delevoye : « Moi, je suis aussi fasciné par cette nouvelle génération (…) de jeunes hommes et de femmes extraordinaires, pleins de pépites. Et notre responsabilité à nous, c’est de leur facilité la prise du pouvoir et l’exercice du pouvoir (…) Et je crois que Jean-Pierre Raffarin  (…) a des responsabilités dans lesquelles, il se sent certainement  plus utile que dans un jeu politique. Notamment dans sa famille qui a quand même été assez désolante pour lui ».

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