Sibeth Ndiaye: le gouvernement veut « un peu de recul » avant de décider de la durée du confinement
Le gouvernement veut évaluer les effets du confinement dans les zones les plus touchées par le coronavirus avant de prendre une...

Sibeth Ndiaye: le gouvernement veut « un peu de recul » avant de décider de la durée du confinement

Le gouvernement veut évaluer les effets du confinement dans les zones les plus touchées par le coronavirus avant de prendre une...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le gouvernement veut évaluer les effets du confinement dans les zones les plus touchées par le coronavirus avant de prendre une décision sur sa durée, promise jeudi "dans les tous prochains jours" par la porte-parole Sibeth Ndiaye.

"Nous souhaitons avoir une information complète, notamment avec un peu de recul sur les résultats du confinement dans l'Oise, qui a été l'un des premiers départements touchés, avec aussi un retour d'expérience sur ce qui se passe dans le Grand Est", a expliqué Mme Ndiaye sur LCI.

"Donc au-delà des recommandations du Conseil scientifique, dont nous allons évidemment nous inspirer (...), on va compiler les données, regarder les choses, et annoncer notre décision dans les tous prochains jours", a ajouté Sibeth Ndiaye sans donner de date.

Le Conseil scientifique a recommandé de porter le confinement à six semaines à compter de sa mise en place le 17 mars, ce qui l'allongerait jusqu'au 28 avril.

Le 16 mars, le chef de l'Etat Emmanuel Macron avait annoncé dans une allocution télévisée une restriction sévère des déplacements de la population pour 15 jours au moins dans tout le pays à compter du 17 mars à midi, justifiée par la "guerre" engagée contre la pandémie du coronavirus.

La France doit s'attendre à des "jours difficiles", a souligné mercredi soir Jérôme Salomon, le n°2 du ministère de la Santé, en annonçant un total de près de 3.000 patients en réanimation (2.827, soit 311 de plus en 24 heures) et la mort de 1.331 malades à l'hôpital depuis le début de l’épidémie, un bilan de décès multiplié par cinq en une semaine.

Partager cet article

Dans la même thématique

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Sibeth Ndiaye: le gouvernement veut « un peu de recul » avant de décider de la durée du confinement
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Sibeth Ndiaye: le gouvernement veut « un peu de recul » avant de décider de la durée du confinement
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le