La classe politique rend hommage à une grande Dame de la France
Les hommages politiques affluent après la disparition de Simone Veil à l’âge de 89 ans. Un modèle, un parcours exceptionnel, une dignité. Pour beaucoup, l’ancienne ministre de la Santé était un symbole.

La classe politique rend hommage à une grande Dame de la France

Les hommages politiques affluent après la disparition de Simone Veil à l’âge de 89 ans. Un modèle, un parcours exceptionnel, une dignité. Pour beaucoup, l’ancienne ministre de la Santé était un symbole.
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Le président de la République Emmanuel Macron espère que Simon Veil « inspirera » les Français. « Puisse son exemple inspirer nos compatriotes, qui y trouveront le meilleur de la France »

Son prédécesseur François Hollande a déclaré à l’AFP qu’elle avait « incarné la dignité, le courage et la droiture ».

 

L’ancien Président, Nicolas Sarkozy a également réagi sur son compte Facebook. Dans un long texte il salue une femme « immortelle ». « La France se désole et s’étonne qu’elle ait pu mourir tant son image, malgré le temps qui passe, était restée inaltérable ».

 

« La France perd une personnalité comme l'histoire en offre peu », réagit le Premier ministre Édouard Philippe.

Le président du Sénat Gérard Larcher retiendra « son courage et la force de ses convictions » et évoque un parcours exemplaire :

Pour le président de l'Assemblée nationale, ses combats sont « à jamais dans l'histoire de l'Assemblée » et « inscrits dans le cœur des Français » .

L’ancien Premier ministre Alain Juppé, et actuel maire de Bordeaux, rappelle le « parcours exceptionnel » qui fut celui de la première présidente du Parlement européen.

Benoît Hamon salue la « ministre de la loi IVG, inlassable européenne » :

Elle était « le repère de tant d’entre nous », a réagi la maire de Paris Anne Hidalgo.

Au Sénat, les hommages à l’ancienne ministre de la Santé sont également nombreux et soulignent combien elle a marqué l’histoire. Le président du groupe socialiste et républicain Didier Guillaume a salué « une grande personne qui a fait avancer les droits des femmes en France ».

Pour Roger Karoutchi, avec le décès de Simone Veille, c’est un « symbole de notre Histoire » qui « disparaît ».

Toujours à droite, Fabienne Keller a fait part de sa « profonde douleur » mais celle qui avait motivé son engagement en politique. Elle retient « la dignité absolue face à la barbarie », une « lutte acharnée pour les droits des femmes » ou encore « la conscience de l'Europe ».


Chez les centristes, la disparition de cette figure de Ll'UDF, qui avait participé à l’assemblée constituante de l’UDI, est également un choc. Elle était « une figure des grands et nobles combats », considère Chantal Jouanno.

« La France perd une grande dame à qui nous devons tant. », écrit Hervé Morin.

 « Immense voix du XXe siècle », salue Jean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI :

Le député des Alpes Maritimes Éric Ciotti a rappelé que Simone Veil était originaire de Nice. « Une femme d’exception » et « un exemple pour nous tous », a réagi le président du Conseil départemental.

« Nice et la France viennent de perdre l'une des plus grandes dames de leur histoire », appuie le maire de la ville Christian Estrosi.

Son collègue à l’Assemblée Éric Woerth cite une « femme de combats » et une « grande figure de la vie politique française ».

« Nous perdons une des plus grandes femmes de notre temps. Elle laissera un vide immense », écrit l’ancien président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer.

La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse partage son « infinie tristesse » pour cette « grande dame » qui fut une « inspiratrice » et une « amie ».

Le président de l’Assemblée des départements de France Dominique Bussereau s’est dit « ému » par la disparition d’une « grande Dame de la France et de l’Europe ».

Pour Jean-Luc Mélenchon, « Madame Veil appartient au meilleur de notre Histoire ».


Au Front national, Marine Le Pen réagit dans un communiqué au décès d’une « femme qui aura incontestablement marqué de son empreinte la vie politique française » et salue « le combat pour la Mémoire qui fut celui de toute sa vie ».

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