SNCF: Corbière (LFI) dénonce un « vocabulaire de la droite la plus dure »

SNCF: Corbière (LFI) dénonce un « vocabulaire de la droite la plus dure »

Le député LFI Alexis Corbière a dénoncé vendredi l'emploi par le gouvernement et certains membres de la majorité d'un ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député LFI Alexis Corbière a dénoncé vendredi l'emploi par le gouvernement et certains membres de la majorité d'un "vocabulaire de la droite la plus dure", voire "de l'extrême droite", à l'encontre des grévistes de la SNCF et des syndicats.

"Je n'aime pas cette ministre (Elisabeth Borne, ministre des Transports, ndlr) qui répond, quand les syndicats lui disent +vous ne nous écoutez pas, vous passez en force+, qu'ils sont dans la posture", a fustigé l'élu de Seine-Saint-Denis sur BFMTV et RMC.

Alors que l'intersyndicale CGT-Unsa-SUD-CFDT de la SNCF a décidé jeudi de suspendre sa participation à la concertation avec la ministre, celle-ci a répondu que sa "porte reste ouverte", tout en dénonçant une "posture" des syndicats.

"Je n'aime pas quand M. Macron dit l'autre jour à un cheminot qu'il prend les gens en otage", a également dénoncé le député de La France insoumise. "Tout ce mépris (...) normalement est un vocabulaire de la droite la plus dure, voire je l'ai déjà dit, de l'extrême droite", a-t-il lancé.

"Il y a une noblesse dans ce mouvement, même si je suis bien conscient qu'il dérange des gens", a défendu M. Corbière.

"Si les gens sont mobilisés, c'est pas pour faire joli, c'est pas pour s'amuser", a-t-il poursuivi, défendant ceux "qui ne sont déjà pas très bien payés" et "acceptent de perdre des journées de salaire".

Interrogé sur la question d'une "convergence des luttes" entre les différents mouvements sociaux actuels, les syndicats et les partis politiques d'opposition comme le sien, M. Corbière a jugé qu'il "serait bon (...) qu'on arrête parfois cette division un peu artificielle (...) entre le front civique citoyen, des mouvements politiques et le front syndical".

Il a cependant dit "comprendre" la position du numéro un de la CGT Philippe Martinez, qui a annoncé ne pas souhaiter participer à la manifestation du 5 mai proposée par le député de la France insoumise François Ruffin, expliquant qu'il ne serait "pas efficace" de "multiplier les dates" quatre jours après les défilés du 1er mai.

Dans la même thématique

SNCF: Corbière (LFI) dénonce un « vocabulaire de la droite la plus dure »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

SNCF: Corbière (LFI) dénonce un « vocabulaire de la droite la plus dure »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le