Par Alice Bardo / Sandra Cerqueira
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« Je ne veux pas préjuger du résultat du débat au Sénat mais je suis certain qu’il sera de très grande qualité et que le texte nous permettra, je l’espère, d’avoir un dispositif à la hauteur des attentes des Français », a déclaré ce mardi Édouard Philippe.
De passage au Palais du Luxembourg pour rencontrer les sénateurs de la majorité, quelques heures avant le début de l’examen du projet de réforme ferroviaire au Sénat, le Premier ministre semble plutôt confiant quant à l’issue des trois jours de débat sur le texte. Un débat « de qualité, comme toujours au Sénat », anticipe Édouard Philippe, soucieux de rassurer les parlementaires sur l’importance de leur rôle alors que le processus de révision des institutions est sur les rails.
S’il « ne sait pas si (le texte du Sénat) permettra de mettre un terme au conflit », il se réjouit de la future adoption d’un « bon texte qui va dans le sens de ce que le gouvernement souhaite ». L’occasion pour lui de réaffirmer les « principes essentiels » de cette réforme, à savoir l’ouverture à la concurrence, la transformation de l’entreprise en société anonyme et la fin du recrutement au statut. Des principes qui « croit-(il) » vont être « confirmés » par les sénateurs. Ceux-ci prévoient toutefois des amendements au texte permettant des « avancées sociales », comme le volontariat pour le transfert des salariés vers des opérateurs privés, ou encore la possibilité pour ceux-ci, pendant une période déterminée, d’être réembauchés par la SNCF et de bénéficier à nouveau du statut de cheminot.
Le Premier ministre, qui assure « avoir écouté et pris en compte un certain nombre des amendements des organisations syndicales », ne semble pas s’opposer aux évolutions proposées par les sénateurs, « qui prendront eux-mêmes en compte un certain nombre des amendements voulus par les syndicats ». Pour l’occasion, ces derniers s’étaient réunis devant le palais du Luxembourg. Preuve qu’ils seront particulièrement attentifs à l’évolution du texte.
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