SNCF: le PCF sera « très actif dans les semaines qui viennent » dit Laurent
Pierre Laurent, secrétaire général du PCF, a affirmé mardi que les communistes seraient "très actifs dans les semaines qui...

SNCF: le PCF sera « très actif dans les semaines qui viennent » dit Laurent

Pierre Laurent, secrétaire général du PCF, a affirmé mardi que les communistes seraient "très actifs dans les semaines qui...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Pierre Laurent, secrétaire général du PCF, a affirmé mardi que les communistes seraient "très actifs dans les semaines qui viennent" pour continuer de porter leurs "contre-propositions" en matière de réforme du rail, à l'issue d'une rencontre avec la ministre des Transports Elisabeth Borne.

"Nous sentons que la pression qui s'exerce dans le pays, la mobilisation des cheminots, les manifestations de la semaine dernière, commencent à avoir du poids et nous parlementaires, et le Parti communiste, serons très actifs dans les semaines à venir pour continuer à porter en amont des contre-propositions au projet gouvernemental", a affirmé M. Laurent.

"Nous avons exposé nos propositions à la ministre et nous l'avons sentie en difficulté sur la question de la dette. Elle nous a dit que des annonces seraient faites sur ce point, mais pour le moment, il n'y a toujours rien de précis", a-t-il ajouté.

Le numéro un du PCF a également fait part à la ministre des propositions de son parti sur la question des investissements dans le réseau et de la mise en concurrence. Sur ce dernier point, il a fait "valoir que cette mise en concurrence allait désorganiser le réseau, là où il faut au contraire l'unifier".

Mme Borne "a indiqué que dans le débat parlementaire, elle soumettrait un amendement pour préciser les conditions d'ouverture à la concurrence. C'est un débat très important qui s'annonce dans lequel nous nous investirons", a promis M. Laurent.

"Nous lui avons fait valoir que la mise en cause du statut des cheminots et la dégradation des conditions sociales n'étaient pas de nature à fortifier le service public ferroviaire mais au contraire à le fragiliser. Sur tous ces points, la ministre a continué à maintenir le point de vue gouvernemental", a-t-il regretté.

Le PCF propose notamment la reprise de la dette de la SNCF par la Caisse des dépôts et des banques "à taux zéro", puis par la BCE, ou encore "la création d'un livret épargne transports pour que l'épargne populaire aille vers le transport public", "la renationalisation des autoroutes...".

La ministre des Transports doit présenter vendredi le bilan de la concertation sur la réforme de la SNCF, quelques jours avant le début d'une grève annoncée longue.

Partager cet article

Dans la même thématique

SNCF: le PCF sera « très actif dans les semaines qui viennent » dit Laurent
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

SNCF: le PCF sera « très actif dans les semaines qui viennent » dit Laurent
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le