SNCF: les députés de gauche à l’offensive sur les amendements au projet de loi
Les trois groupes de gauche, communistes en tête, sont à l'offensive sur le projet de loi sur le pacte ferroviaire, avec de...

SNCF: les députés de gauche à l’offensive sur les amendements au projet de loi

Les trois groupes de gauche, communistes en tête, sont à l'offensive sur le projet de loi sur le pacte ferroviaire, avec de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les trois groupes de gauche, communistes en tête, sont à l'offensive sur le projet de loi sur le pacte ferroviaire, avec de multiples amendements pour contrer les projets du gouvernement lors de l'examen en commission à partir de mardi.

Sur les quelque 140 amendements qui doivent être examinés en commission du Développement durable d'ici jeudi, les communistes en ont déposé une trentaine, la gauche dans son ensemble totalisant près de la moitié des amendements.

Les députés PCF proposent notamment, à l'unisson des Insoumis, de réunifier le système ferroviaire autour d’une entreprise intégrée, d'évaluer la reprise de la dette par l'Etat, ou de supprimer le changement de statut de l'entreprise.

Les deux groupes s'opposent aussi à la fin du statut de cheminot pour les nouvelles embauches, comme les députés Nouvelle Gauche.

Plusieurs amendements, dont certains émanent de l'UDI-Agir-Indépendants, également assez prolixe, visent aussi à renforcer la place des représentants d'usagers.

Le gouvernement a déposé pour sa part 16 amendements notamment pour traduire ses engagements sur un recours atténué aux ordonnances, sur les conditions dans lesquelles les salariés passeront d'une entreprise ferroviaire à l'autre ("sac-à-dos social"), ou sur le calendrier d'ouverture à la concurrence.

Le gouvernement, qui sera représenté à l'ouverture des débats en commission par la ministre des Transports Elisabeth Borne selon une source parlementaire, prévoit aussi que le service interne de sécurité de la SNCF (Suge) garde la main en matière de sécurité.

Le projet de loi, qui sera débattu dans l'hémicycle à compter du 9 avril, donnera lieu à un vote solennel en première lecture le 17 avril, à la demande du groupe LREM, a-t-on appris de source parlementaire.

La décision de ce vote solennel, en première lecture, a été actée en conférence des présidents de l'Assemblée, qui réunit, autour de François de Rugy, les chefs de file des groupes politiques et présidents de commissions, en présence du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Christophe Castaner.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Les Democrates group parliamentary niche at the National Assembly
9min

Politique

Tensions entre LR et macronistes : « La véritable heure de vérité, ce sera à l’automne avec le budget »

Les difficultés s’accumulent entre LR et l’ex-majorité présidentielle, entre tensions sur le texte énergies ou celui sur les modes de scrutin à Paris, Lyon et Marseille. Quand les macronistes accusent les LR de ne pas « pas avoir de colonne vertébrale », les sénateurs LR reprochent à leurs alliés d’être peu à l’écoute. De mauvais augure pour le budget…

Le

Banque d’images du Sénat – Wlad Simitch Capa Pictures
7min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : après l’échec de la commission mixte paritaire, le ton monte entre l’exécutif et les LR du Sénat

Le gouvernement entend laisser la réforme sur le mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille revenir à l’Assemblée nationale. L’exécutif reproche au Sénat d’avoir « dynamité » ce mardi 24 juin les négociations entre les deux chambres pour aboutir à un compromis sur ce texte. Les sénateurs, notamment à droite, dénoncent « un passage en force » et réclament l’abandon de cette réforme.

Le

Mairie de Paris, Jeux Olympiques 2024
4min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : députés et sénateurs échouent à trouver un accord sur la réforme du mode de scrutin

La commission mixte paritaire chargée de trouver un compromis entre l’Assemblée nationale et le Sénat sur la réforme du monde de scrutin à Paris, Lyon et Marseille, pour les élections municipales, a échoué ce mardi 24 juin, quelques minutes seulement après l’ouverture des négociations. Les sénateurs, très largement opposés à ce texte, invitent désormais le Premier ministre à y renoncer.

Le