Le rapport du sénateur LR Bruno Belin, en vue de l’examen de la mission sécurité du budget 2025, pointe l’impact financier des JO de Paris 2024 et de la crise en Nouvelle-Calédonie sur les finances de la gendarmerie et de la police. Conséquence : la police a renoncé à remplacer plus de 2.000 voitures et la gendarmerie n’a pas payé ses loyers à de nombreuses communes. Les budgets de la police et de la gendarmerie sont en revanche en hausse en 2025.
SNCF: les discussions sont utiles, selon Borne, qui déplore la “posture” des syndicats
Par Public Sénat
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La ministre des Transports Elisabeth Borne a assuré vendredi que les discussions avec les syndicats sur la réforme de la SNCF sont "utiles" et a vanté ses avancées, déplorant que "la posture des syndicats ne change pas".
"Ces discussions sont utiles", a déclaré sur franceinfo la ministre, qui après avoir reçu les syndicats pendant six heures et demie jeudi doit de nouveau les rencontrer vendredi.
"J'ai donné des garanties sur la façon dont ça va se passer" pour les cheminots qui partiraient chez la concurrence et conserveraient "l'essentiel des garanties du statut", a assuré Mme Borne. Au titre des avancées, elle a également évoqué la manière dont seront informés les cheminots lorsqu'il y aura un appel d'offres pour l'ouverture à la concurrence.
Unsa et CFDT ont proposé des amendements, "je vais les examiner", a poursuivi la ministre, expliquant que le calendrier et le contenu de la convention collective des cheminots sont en discussion.
A l'issue de leur première réunion de concertation avec le gouvernement depuis le lancement de la grève de deux jours sur cinq contre la réforme du rail, les représentants de la CGT Cheminots, de l'Unsa, de SUD Rail, de la CFDT ont dénoncé jeudi soir "une mascarade" et promis de nouveau une grève longue.
"C'est plus utile pour défendre les cheminots de passer des journées à discuter que d'appeler à une grève qui est pénalisante pour les usagers", a déclaré Elisabeth Borne.
"Moi j'avance, je fais des avancées, je note que la posture des syndicats ne change pas".
"Je peux comprendre que les cheminots se posent des questions. Moi je suis là pour y répondre, pendant que d'autres agitent des contre-vérités, des sujets qui font peur", a-t-elle ajouté, "moi je suis là pour avancer, dans la discussion".
Ce vendredi, une autre réunion au ministère doit se pencher sur les droits sociaux des cheminots.