SNCF: « Les syndicats ont intérêt à arrêter la grève », selon le rapporteur (LR) au Sénat
Le rapporteur au Sénat de la réforme ferroviaire, Gérard Cornu (LR), a lancé mardi un "appel solennel" aux syndicats de cheminots.

SNCF: « Les syndicats ont intérêt à arrêter la grève », selon le rapporteur (LR) au Sénat

Le rapporteur au Sénat de la réforme ferroviaire, Gérard Cornu (LR), a lancé mardi un "appel solennel" aux syndicats de cheminots.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le rapporteur au Sénat de la réforme ferroviaire, Gérard Cornu (LR), a lancé mardi un "appel solennel" aux syndicats de cheminots pour qu'ils cessent leur grève, assurant que le texte soumis aux sénateurs comporte des "avancées sociales très importantes".

"A partir de jeudi soir, après le débat au Sénat, en fait les grévistes n’ont plus intérêt à faire grève et les syndicats ont intérêt à arrêter cette grève, tout simplement parce que ça ne sert plus à rien, le débat sera clos et à partir de là c'est mauvais pour les grévistes de continuer parce que c'est leur pouvoir d'achat qui est amputé", a déclaré M. Cornu sur CNews.

"Je lance un appel solennel à tous les syndicats pour qu'ils cessent cette grève", a-t-il ajouté.

La réforme ferroviaire, déjà adoptée par l'Assemblée nationale en première lecture, arrive mardi pour trois jours au Sénat avec de nouvelles retouches en vue, dont des signaux pour les syndicats réformistes avec la bénédiction de l'exécutif.

"Au niveau social pour moi tout est bouclé, on a eu des avancées sociales très, très importantes et je pense que les syndicats réformistes, c'est-à-dire Unsa et CFDT, peuvent être contentes", a martelé le sénateur d'Eure-et-Loir.

Les sénateurs ont favorisé en commission le volontariat pour le transfert vers des opérateurs privés ou permis, pendant une période déterminée, aux salariés réembauchés dans le groupe public ferroviaire de bénéficier à nouveau du statut.

"Je serai très attentif à ce que le texte de la commission ne soit pas dénaturé et j’y veillerai personnellement en tant que rapporteur", a assuré M. Cornu.

"Je ne comprends pas que la CGT s’arc-boute sur des choses qui n'ont pas lieu d'être", a-t-il ajouté. Selon lui, "la CGT est dans son système de ne pas vouloir l'ouverture à la concurrence donc finalement que la France sorte de l'Europe. (...) Ils se sont mis dans une impasse".

Partager cet article

Dans la même thématique

SNCF: « Les syndicats ont intérêt à arrêter la grève », selon le rapporteur (LR) au Sénat
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le