SNCF : Pascal Pavageau (FO) craint que « la prochaine fois ce ne soit pas une chemise qui soit arrachée »
Invité de l’émission L’épreuve de Vérité sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Échos et Radio Classique, le secrétaire général de Force Ouvrière, Pascal Pavageau a fustigé « la radicalité » de la politique du gouvernement dans le dossier de la SNCF qui entraîne, selon lui, « colère » et amertume » au sein des cheminots.

SNCF : Pascal Pavageau (FO) craint que « la prochaine fois ce ne soit pas une chemise qui soit arrachée »

Invité de l’émission L’épreuve de Vérité sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Échos et Radio Classique, le secrétaire général de Force Ouvrière, Pascal Pavageau a fustigé « la radicalité » de la politique du gouvernement dans le dossier de la SNCF qui entraîne, selon lui, « colère » et amertume » au sein des cheminots.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Aujourd’hui, les 127 000 cheminots, ils sont à poil. Ils n’ont plus de statut. On leur a cassé et on leur refuse d’avoir un cadre collectif de demain. Qu'est ce qui leur reste ? À part le rapport de force et notamment de poursuivre la mobilisation pour essayer de se faire entendre, simplement pour pouvoir négocier ( la convention collective) ? ». Dans l’émission, l’Épreuve de vérité, Pascal Pavageau, le patron de FO, a estimé « parfaitement cohérent que dans l’ensemble des assemblées générales la majorité des cheminots décident de poursuivre la mobilisation ». FO sera d’ailleurs aux côtés de la CGT vendredi 28 juin pour une journée d’action contre la réforme du pacte ferroviaire.

Et même si le taux de grévistes est passé, vendredi dernier, sous la barre des 10 %, Pascal Pavageau estime qu’il y a tout de même « une vraie rancœur, une vraie colère, une vraie amertume ». « Qu’est ce qu’on préfère ? Une grève ? Ou des opérations de casse du matériel ? » a-t-il interrogé. Le leader syndical a alerté sur une possible montée de la radicalité et craint « que la prochaine fois, ce ne soit pas une chemise qui soit arrachée » en référence aux deux cadres d’Air France qui s’étaient retrouvés torse nu en 2015 après avoir été pris à partie par des salariés qui manifestaient contre un plan de suppression de 3000 emplois.

Enfin, Pascal Pavageau a assuré qu’il « n’y avait pas de choix de radicalité » au sein de FO. « Ce qui est radical, c’est la politique qui est menée en face. C’est le rouleau compresseur et aussi la méthode qui est de refuser de dialoguer et de concerter » a-t-il déploré.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Statement on national defence at National Assembly
6min

Politique

Budget : après la loi spéciale, la perspective du recours au 49-3 se dessine

Sébastien Lecornu a acté le recours à une loi spéciale, présentée ce soir en Conseil des ministres. Mais cette solution ne peut être que temporaire, a rappelé le Premier ministre aux représentants des groupes parlementaires qu’il a reçus ce lundi. L’équation impossible demeure : comment faire adopter un budget sans majorité et sans recourir au 49-3 ?

Le

SNCF : Pascal Pavageau (FO) craint que « la prochaine fois ce ne soit pas une chemise qui soit arrachée »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le