SNCF: « Une grève ça sert à créer un rapport de force », selon Olivier Faure
Une grève, "ça sert à créer un rapport de force avec un gouvernement pour le faire négocier", a déclaré mardi le tout nouveau...

SNCF: « Une grève ça sert à créer un rapport de force », selon Olivier Faure

Une grève, "ça sert à créer un rapport de force avec un gouvernement pour le faire négocier", a déclaré mardi le tout nouveau...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Une grève, "ça sert à créer un rapport de force avec un gouvernement pour le faire négocier", a déclaré mardi le tout nouveau premier secrétaire du PS Olivier Faure à propos du mouvement qui débute à la SNCF.

"Je dis qu'une grève ça sert à créer un rapport de force avec un gouvernement pour le faire négocier, et moi je souhaite que face à la grève, eh bien le gouvernement arrête de faire la grève de la négociation", a affirmé M. Faure sur RTL.

"J'aimerais qu'on voie qu'elles sont ses intentions réelles, qu'il mette sur la table exactement ce qu'il veut faire sur la SNCF", a-t-il déclaré, réclamant "une date précise pour la reprise de la dette", "des éléments clairs sur les investissements sur le réseau", et que l'"ambiguïté" qui subsiste selon lui sur la privatisation "soit levée".

Le gouvernement "fait face à un mouvement social d'importance, légitime, parce qu'il s'y est pris de manière à mettre les Français les uns contre les autres", a encore affirmé M. Faure, assurant que les cheminots "ne sont pas des privilégiés".

"Tant que les Français verront qu'il y a un gouvernement aussi injuste, ils auront bien du mal effectivement à accepter la moindre réforme", a-t-il estimé. "Parce que si vous voulez la réforme, il faut la cohésion (...) c'est tout le problème de ce gouvernement qui a fait le choix de l'injustice".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

SNCF: « Une grève ça sert à créer un rapport de force », selon Olivier Faure
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

SNCF: « Une grève ça sert à créer un rapport de force », selon Olivier Faure
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le