Social: Marine Le Pen voit une « convergence des indignations » envers Macron

Social: Marine Le Pen voit une « convergence des indignations » envers Macron

Marine Le Pen, présidente du Front national, voit "une convergence des indignations" et "une convergence de la lucidité" des...
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Marine Le Pen, présidente du Front national, voit "une convergence des indignations" et "une convergence de la lucidité" des Français face à la politique menée par Emmanuel Macron et sa "méthode systématiquement brutale".

Interrogée lors de l'émission "Question d'info LCP-Le Point-AFP", Mme Le Pen a évoqué "une convergence des indignations, une convergence de la lucidité des Français à l'égard de la politique menée par Emmanuel Macron".

"On assiste à un début de lucidité. Le tableau pixelisé de la politique d'Emmanuel Macron commence à dessiner un paysage qui est un paysage de dérégulation, d'ouverture systématique à la concurrence, de contraction de l'Etat, de privatisations multipliées", a poursuivi la députée du Pas-de-Calais.

"C'est peut-être un risque qu'Emmanuel Macron n'a pas mesuré. En allant très vite, en multipliant les réformes, en utilisant une méthode systématiquement brutale --parce que les ordonnances une fois, d'accord, deux fois, trois fois, ça commence à devenir une habitude--, il a créé un certain nombre de mécontents. Et aujourd'hui ces mécontents se rejoignent, s'entendent les uns les autres et commence à se dessiner en quelque sorte la nature de la politique qu'Emmanuel Macron met en œuvre", a-t-elle développé.

Au sujet de la réforme de la SNCF, Mme Le Pen a accusé la ministre des Transports Elisabeth Borne d'être "en plein conflit d'intérêts".

"Madame Borne a été la directrice de la stratégie de la SNCF pendant cinq ans. Or ils (les syndicats) disent, et j'avoue que je partage leur analyse, que la situation d'endettement de la SNCF n'est pas la conséquence du statut des cheminots mais d'erreurs stratégiques lourdes effectuées par la direction de la SNCF dont Mme Borne faisait partie", a-t-elle poursuivi.

Mme Le Pen rappelle pour autant son hostilité aux syndicats qui ont "appelé à voter pour le président de la République qui met en œuvre la réforme du statut de la SNCF et du statut des cheminots. Ils ne pourront pas nous faire oublier qu'ils ont tous, CGT en tête, Sud, appelé à voter pour Emmanuel Macron".

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