Le rapport du sénateur LR Bruno Belin, en vue de l’examen de la mission sécurité du budget 2025, pointe l’impact financier des JO de Paris 2024 et de la crise en Nouvelle-Calédonie sur les finances de la gendarmerie et de la police. Conséquence : la police a renoncé à remplacer plus de 2.000 voitures et la gendarmerie n’a pas payé ses loyers à de nombreuses communes. Les budgets de la police et de la gendarmerie sont en revanche en hausse en 2025.
Solère appelle à une rencontre au sommet Fillon-Juppé-Sarkozy
Par Public Sénat
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Thierry Solère, organisateur de la primaire de la droite, a appelé lundi François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, à se rencontrer "aujourd'hui même" pour "éviter le chaos" et a estimé qu'Alain Juppé pouvait porter le programme de François Fillon.
"Ces hommes d’État doivent se voir aujourd'hui même", a demandé sur RTL M. Solère, qui a quitté vendredi son poste de porte-parole de François Fillon, empêtré dans l'affaire des emplois présumés fictifs de son épouse.
"Il y a trois personnes qui ont fait à elles trois 90% des voix à la primaire. C'est François Fillon, c'est Alain Juppé et Nicolas Sarkozy", a-t-il rappelé.
"Je sais qu'ils se parlent les uns avec les autres, mais pas tous les trois ensemble (...) Et il n'y a eu aucune réunion physique", a regretté l'élu LR. "C'est à eux trois d'éviter le chaos pour que le pays se redresse", a ajouté le député, évoquant leur "responsabilité historique".
Déplorant une crise politique "qui désoriente légitimement" les électeurs de la droite et du centre, M. Solère a estimé que François Fillon "n'est pas aujourd'hui en situation de rassembler les Français", prônant une candidature d'Alain Juppé pour prendre le relais.
"Bien sûr que la victoire idéologique (de François Fillon à la primaire, ndlr) doit être entendue", a d'abord assuré M. Solère, jugeant qu'Alain Juppé pouvait "porter" le "projet (de) François Fillon à la primaire", qui l'avait conduit à une très large victoire sur ses concurrents.
"Il n'y a pas, comme il y a à gauche, de divergences idéologiques considérables", a justifié M. Solère. "Alain Juppé, François Fillon, Nicolas Sarkozy, sur les grands sujets économiques, sur les sujets régaliens, sur la sécurité publique, ils partagent les grandes propositions", a-t-il assuré.
M. Solère a en revanche refusé le qualificatif de "fuyard". "Les fuyards, ce sont nos électeurs, qui pour une grande partie d'entre eux sont en train de quitter la droite et le centre parce qu'ils ne se reconnaissent plus dans le candidat qui a gagné la primaire", a-t-il déploré.