Sondage : 54% des Français favorables au front républicain pour battre le RN aux régionales
Hors électorat RN, le souhait d’un front républicain est majoritaire à 70,4 %, selon notre sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions/Radio France/LCP-AN Public Sénat. Pour le second tour, 75 % des électeurs LREM et 64 % des électeurs LR sont favorables à des fusions entre LR et LREM.

Sondage : 54% des Français favorables au front républicain pour battre le RN aux régionales

Hors électorat RN, le souhait d’un front républicain est majoritaire à 70,4 %, selon notre sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions/Radio France/LCP-AN Public Sénat. Pour le second tour, 75 % des électeurs LREM et 64 % des électeurs LR sont favorables à des fusions entre LR et LREM.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier tour des régionales 2021 sont marquées par une abstention record. Selon notre sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions/Radio France/LCP-AN Public Sénat, réalisé du 16 au 19 juin sur un échantillon de 3.001 personnes, soit avant l’élection, c’est principalement un désintérêt et un mécontentement qui s’expriment (lire notre article ici pour plus de détails).

Autre point important, le second tour. Alors que le RN va se retrouver en bonne position dans plusieurs régions, 54 % des personnes interrogées se disent « favorables » à un front républicain permettant de battre une liste RN arrivée en tête, contre 46 % se disant défavorables. Mais c’est surtout selon l’électorat, que les chiffres sont intéressants. Ce souhait de front républicain est le plus élevé chez les électeurs LREM, à 81 %. Il est de 70 % chez les électeurs de gauche, de 62 % chez les électeurs des LR et quand même de 15 % chez ceux du RN. Hors électorat RN, le souhait d’un front républicain est donc majoritaire à 70,4 %, alors que l’idée d’un front républicain n’est plus défendue par de nombreux responsables politiques.

capture_sondage_2.jpg

A noter que 54 % des sondés se disent favorables à des « fusions techniques » entre listes pour le second tour (fusionner sans faire partie de l’exécutif).

Points également intéressants, dans les souhaits d’alliances pour le second tour, 75 % des électeurs LREM et 64 % des électeurs LR sont favorables à des fusions entre LR et LREM, contrairement aux souhaits de la direction des Républicains. Les électeurs de gauche sont en revanche seulement favorables à 53 %, et ceux de LREM à 52 %, à une fusion entre En Marche et les listes de gauche.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le

Sondage : 54% des Français favorables au front républicain pour battre le RN aux régionales
4min

Politique

Budget de la défense : Sébastien Lecornu s’explique sur les débats 50-1 au Parlement

Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
5min

Politique

Municipales 2026 : la nouvelle stratégie du Rassemblement national pour gagner des parrainages

À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.

Le