Sondage : 74% des Français pensent que le PS vit « une crise durable »
Selon notre sondage Opinion Way pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique, dans le cadre de la venue  du député PS  Boris Vallaud dans l’émission l’« Épreuve de vérité », la perception des Français sur parti socialiste n’est pas des plus positives.

Sondage : 74% des Français pensent que le PS vit « une crise durable »

Selon notre sondage Opinion Way pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique, dans le cadre de la venue  du député PS  Boris Vallaud dans l’émission l’« Épreuve de vérité », la perception des Français sur parti socialiste n’est pas des plus positives.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

74% des personnes interrogées affirment « que le parti vit plutôt une crise durable », alors que seules 17% des personnes pensent que le PS vit « plutôt une crise passagère » et 8% que le parti « n’est pas en crise ».

Chez les sympathisants socialistes, c’est plus partagé : 56% estiment que le PS est en crise durable, 43% pensent qu’il s’agit plutôt « d’une crise passagère ». Mais en tout cas, personne (0%) ne pense que le parti n’est pas en crise.

sondage1.jpg

Autre question de ce sondage : qui incarne le mieux selon vous l’avenir du Parti Socialiste ? Pas de plébiscite mais une légère tendance pour l’ancienne ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, qui en rassemblant 10% des personnes interrogées et devance ainsi l’ancien Président, François Hollande (7%), Stéphane Le Foll (7%), Olivier Faure (2%) et Luc Carvounas (1%). Toutefois, pour 71% des Français, aucune des personnes citées n'est le meilleur représentant du parti.

Chez les sympathisants socialistes, la tendance se renforce pour les favoris : Najat Vallaud-Belkacem, et, François Hollande creusent l’écart avec respectivement 29% et 20%. Stéphane Le Foll (9%), Olivier Faure (4%) et surtout Luc Carvounas (1%)  sont à la traîne. 39% des sympathisants socialistes estiment que leur meilleur représentant ne figure pas parmi ces personnes.

sondage2.jpg

 

Méthodologie :

Échantillon de 1008 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

Dans la même thématique

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le

Sondage : 74% des Français pensent que le PS vit « une crise durable »
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le