François Fillon résiste à Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle, mais ne parviendrait pas à se qualifier pour le second face à Marine Le Pen, qui accentue son avance, selon un sondage Opinionway publié mardi.
En troisième position avec 20% d'intentions de vote, le candidat de la droite et du centre est stable sur une semaine et réduit d'un point l'écart qui le sépare de l'ex-ministre de l'économie, en légère baisse à 22%.
Emmanuel Macron serait opposé au second tour à la candidate du Front national, qui gagne deux points à 27%, selon cette enquête pour Les Echos, Radio Classique et Orpi.
Emmanuel Macron le 13 février 2017 à Alger
AFP
Benoît Hamon (15%), le vainqueur de la primaire socialiste élargie, gagne un point d'intentions de vote et Jean-Luc Mélenchon (11%) en perd un.
Nicolas Dupont-Aignan est crédité de 3% (=) et l'écologiste Yannick Jadot de 2% (+1).
Au second tour, Emmanuel Macron l'emporterait sur Marine Le Pen avec 64% des voix contre 36%.
L'emploi (54%) et la protection sociale (45%) sont les enjeux qui compteront le plus pour les personnes interrogées au moment de voter, devant le pouvoir d'achat (44%) et la lutte contre le terrorisme (38%).
Enquête réalisée en ligne du 11 au 13 février auprès de 1.422 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,1 à 2,5 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.
Les sénateurs de gauche comme de droite se sont unis pour jeter un sort au FIT, fusion de plusieurs fonds de soutiens aux collectivités, voulu par le gouvernement. Tous se sont levés pour dénoncer une mesure qui risquerait, selon eux, de mettre à mal les communes rurales.
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