La République en Marche remporterait une très large majorité dimanche au second tour des élections législatives, selon un sondage Harris interactive-Indeed publié jeudi.
La formation d'Emmanuel Macron remporterait entre 440 et 470 sièges sur les 577 que compte l'Assemblée nationale, Les Républicains alliés à l'UDI de 60 à 80 sièges, le Parti socialiste et ses alliés de 22 à 35, selon les projections de l'institut.
La France insoumise et le PCF obtiendraient 14 à 25 sièges, le Front national entre 1 et 6. De 3 à 7 sièges reviendraient à d'autres candidats.
Présentation générale du second tour des élections législatives, le 18 juin
AFP
30% des personnes interrogées affirment souhaiter que la République en Marche dispose à elle seule de la majorité absolue à l'Assemblée nationale, 18% qu'elle dispose d'une majorité relative et s'allie avec le centre-gauche, 18% qu'elle dispose d'une majorité relative et s'allie avec le centre-droit, 34% qu'elle ne dispose pas d'une majorité, selon cette enquête réalisée pour LCP-Assemblée nationale.
Enquête réalisée en ligne du 13 au 15 juin auprès de 914 personnes inscrites sur les listes électorales, extraites d'un échantillon de 1.022 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Chauffeur et secrétaire payés par l’État, protection policière sans limite de durée… Ces privilèges des ex-Premiers ministres vivront leurs dernières heures au 1er janvier 2026. Sébastien Lecornu veut solder un dossier sensible, au nom de l’exemplarité.
Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.
Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…
Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.