Sondage: Le Pen et Macron à égalité, Hamon décroche
Marine Le Pen et Emmanuel Macron arrivent à égalité au premier tour de l'élection présidentielle avec chacun 25,5% des intentions...

Sondage: Le Pen et Macron à égalité, Hamon décroche

Marine Le Pen et Emmanuel Macron arrivent à égalité au premier tour de l'élection présidentielle avec chacun 25,5% des intentions...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Marine Le Pen et Emmanuel Macron arrivent à égalité au premier tour de l'élection présidentielle avec chacun 25,5% des intentions de vote, tandis que Benoît Hamon décroche, selon un sondage Ifop-Fiducial publié mercredi.

La présidente du Front national recule d'un point sur une semaine, alors que le candidat du mouvement En Marche! est stable par rapport au 15 mars, selon cette enquête réalisée quotidiennement pour Paris Match, Sud Radio et CNews auprès d'un échantillon tournant d'électeurs.

Avec 7,5 points de retard sur le duo de tête, le candidat de la droite François Fillon est crédité de 18% d'intentions de vote, un score en retrait de 0,5 point sur une semaine et qui l'éliminerait du second tour.

Le socialiste Benoît Hamon, dont la campagne connaît des difficultés, perd 2,5 points à 11% d'intentions de vote, et cède sa quatrième place au candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, en progression de 0,5 point à 12%.

Ce sondage a été réalisé sur trois jours, avant et après le débat télévisé qui a réuni lundi soir les cinq candidats placés en tête du premier tour dans les sondages, sur un total de onze.

Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan obtient 5,5% des voix, le centriste Jean Lassalle 1%, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Philippe Poutou (Nouveau Parti Anticapitaliste) et François Asselineau 0,5% chacun.

Les électeurs les plus sûrs de leur choix restent ceux de Marine Le Pen (79%) et de François Fillon (73%), mais le vote Macron tend à se cristalliser: 55% de ceux qui s'apprêtent à voter pour l'ex-ministre de l'Economie sont désormais sûrs de leur choix, alors qu'ils étaient 50% le 15 mars et 42% lors du premier sondage de cette série le 1er février.

63% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon se disent sûrs de leur choix, tout comme 57% de ceux de Benoît Hamon.

Au second tour, Emmanuel Macron l'emporterait avec 61% des voix contre 39% à Marine Le Pen.

Enquête réalisée en ligne du 19 au 22 mars auprès d'un échantillon de 1.974 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 2.100 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1 à 2,2 points.

Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication de l'état des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

Partager cet article

Dans la même thématique

Sondage: Le Pen et Macron à égalité, Hamon décroche
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Sondage: Le Pen et Macron à égalité, Hamon décroche
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le