Emmanuel Macron, en forte hausse dans les intentions de vote pour la présidentielle, dépasse Marine Le Pen pour la première fois dès le premier tour dans une enquête Harris Interactive publiée jeudi.
Avec un gain de six points en deux semaines, le fondateur d'En Marche! réunit 26% des intentions de vote, contre 25% pour la présidente du Front national, qui reste stable, selon ce sondage réalisé pour France Télévisions.
Au second tour, l'ex-ministre de l'Economie l'emporterait largement sur la présidente du Front national, avec 65% des voix (+5%) contre 35% (-5%).
Marine Le Pen en campagne le 8 mars 2017 à Chalezeule dans l'est de la France
POOL/AFP
C'est le premier sondage réalisé par sondage Harris Interactive pour France Télévisions depuis l'annonce d'une alliance entre Emmanuel Macron et le président du MoDem François Bayrou.
Le candidat de la droite François Fillon, dont la campagne est plombée depuis plus d'un mois par des soupçons d'emplois fictifs de son épouse et de deux de ses enfants, reste en troisième position avec 20% des intentions de vote, en retrait d'un point.
Viennent ensuite le candidat socialiste Benoît Hamon (13%, -1), et celui de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon (12%, -1).
Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) est stable à 3% d'intentions de vote, devant Nathalie Arthaud (stable à 1%) et Philippe Poutou, qui tombe sous les 0,5% d'intentions de vote.
François Fillon le 8 mars 2017 à Paris
AFP
Parmi les motivations des personnes interrogées figurent d'abord le projet du candidat (63%), sa capacité à porter des idées nouvelles (57%), le souhait que leur candidat gagne l’élection (56%), l'honnêteté du candidat (54%).
82% des sondés se déclarent intéressés (beaucoup ou assez) par l'élection présidentielle, 18% pas vraiment ou pas du tout.
Sondage réalisé en ligne du 6 au 8 mars, auprès d'un échantillon représentatif de 4.533 personnes inscrites sur les listes électorales, avec la méthode des quotas. Marge d'erreur de 0,6 à 1,6 point.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication de l'état des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.
La tribune de Bruno Retailleau et deux autres vice-présidents de LR, pour la fin des subventions publiques à l’éolien et au photovoltaïque, vient télescoper les débats sénatoriaux sur la trajectoire énergétique. Elle ouvre également de profondes fractures au sein de LR et du gouvernement.
Avec l’ouverture d’une session extraordinaire, les travaux parlementaires reprendront le 23 septembre au Sénat. Au programme, les textes sur l’aide à mourir et l’accès aux soins palliatifs, mais également la création d’un statut d’élu local.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.