Emmanuel Macron progresse nettement dans les intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle, derrière Marine Le Pen toujours en tête, selon un sondage Ifop-Fiducial réalisé avant et après l'alliance, annoncée mercredi, avec le centriste François Bayrou.
Le candidat du mouvement En Marche! gagne trois points sur une semaine, à 22,5%, selon cette enquête réalisée pour Paris Match, iTELE et Sud Radio entre mardi et jeudi.
Le candidat de la droite François Fillon progresse lui aussi de deux points par rapport au 16 février, à 20,5% d'intentions de vote, ce qui ne suffirait pas à le qualifier pour le second tour. La présidente du Front national est stable à 26,5%.
Ce sondage, réalisé quotidiennement sur un échantillon tournant, ne prend pas en compte jeudi, pour la première fois, une candidature de François Bayrou, qui était crédité de 5,5% d'intentions de vote la veille.
François Bayrou (g) et Emmanuel Macron, le 23 février 2017 à Paris
AFP
Sur 24 heures, en l'absence du président du MoDem, l'enquête montre une progression dans les intentions de vote de 3,5 points pour Emmanuel Macron et de 1,5 point pour François Fillon.
François Bayrou, invoquant notamment la poussée de l'extrême droite, a annoncé mercredi sa décision de ne pas se lancer dans la course à l'Elysée et a offert une alliance au centre avec Emmanuel Macron qui l'a acceptée dans la foulée.
Le candidat socialiste Benoît Hamon est stable à 13,5%, comme celui de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon à 11%. Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan est crédité de 2%, comme l'écologiste Yannick Jadot.
Au second tour, Emmanuel Macron l'emporterait avec 61% des voix contre 39% à Marine Le Pen.
Enquête réalisée du 20 au 23 février par internet auprès d'un échantillon de 1.395 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1.500 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,1 point à 2,6 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication de l'état des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.