La confiance des Français dans Emmanuel Macron est stable au terme d'un mois marqué par les tensions sociales et Edouard Philippe enregistre une légère hausse (+1), selon un sondage YouGov diffusé jeudi.
Avec 33% de jugements positifs sur son action, le chef de l'Etat préserve ses gains enregistrés le mois précédent. Il progresse même auprès des sympathisants des Républicains (+6) comme de ceux du PS et d'EELV (+5).
Avec 32% d'opinions positives, le Premier ministre progresse également auprès des proches de LR (+18) et du PS/EELV (+7), mais perd auprès des extrêmes, selon cette enquête pour Le HuffPost et CNews.
La confiance dans le gouvernement est stable sur un mois, avec 30% des personnes interrogées qui portent un jugement favorable sur son action.
Le Premier ministre Edouard Philippe à la sortie d'une réunion à l'Elysée, le 6 juin 2018 à Paris
AFP
Son image se dégrade cependant sur plusieurs points : si 53% des personnes interrogées pensent qu'il "est prêt à prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour le pays" c'est 3 points de moins qu'il y a un mois, et pour une sur deux (50%, -4) "il a une ligne claire".
Les principales préoccupations de Français restent inchangées, avec en tête le chômage et l'emploi (22%, +3), devant la protection sociale (16%, -2) et l'immigration (14%, -2).
Nicolas Hulot (20%, +1), Alain Juppé (19%, +3) et Marine Le Pen (19%, +4) dominent le classement des personnalités dont les Français ont une opinion positive, devant Jean-Luc Mélenchon (18%, +1) et Benoît Hamon (16%, +5).
Enquête réalisée en ligne du 30 au 31 mai auprès de 1.005 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.
A quelques mois des élections municipales de mars 2026, la Commission nationale des comptes de campagne et de financements politiques s’inquiète des risques de corruption liés au narcotrafic qui pourraient peser sur les scrutins, et les maires une fois élus.
Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.
Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.