Soupçons d’emplois fictifs: deux collaboratrices de Fillon entendues
La secrétaire particulière de François Fillon Sylvie Fourmont et son attachée parlementaire Anne Faguer ont été entendues jeudi à...

Soupçons d’emplois fictifs: deux collaboratrices de Fillon entendues

La secrétaire particulière de François Fillon Sylvie Fourmont et son attachée parlementaire Anne Faguer ont été entendues jeudi à...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

La secrétaire particulière de François Fillon Sylvie Fourmont et son attachée parlementaire Anne Faguer ont été entendues jeudi à Nanterre par les policiers dans l'enquête sur des soupçons d'emploi fictif visant Penelope Fillon, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Sylvie Fourmont, 56 ans, et Anne Faguer, 31 ans, sont arrivées aux alentours de 14H30 au siège de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) pour y être entendues. Elles l'ont quitté peu après 19H00.

Depuis une semaine, les auditions se succèdent après les révélations du Canard enchaîné sur les emplois présumés fictifs de l'épouse de François Fillon, en tant qu'assistante parlementaire et à la Revue des Deux Mondes.

Dans sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, l'ancien Premier ministre déclare Sylvie Fourmont comme une de ses collaboratrices parlementaires, employée comme "assistante". Elle a également été cheffe du secrétariat particulier de François Fillon, lorsqu'il était à Matignon.

Dans la biographie consacrée à l'ancien Premier ministre "François Fillon, coulisses d'une ascension" (L'Archipel, 2007), l'ex-journaliste Christine Kelly, entendue la semaine passée par les enquêteurs, présente Sylvie Fourmont comme "la plus ancienne de ses collaborateurs".

"C'est la seule femme du premier cercle. Elle a travaillé avec lui à la mairie de Sablé, et l'a accompagné dans tous ses ministères", déclare Christine Kelly, pour qui, Sylvie Fourmont "est la +mémoire+ et la gardienne du temps de François Fillon", selon des éléments de son livre.

Anne Faguer a travaillé au côté de François Fillon au cabinet du Premier ministre d'octobre 2011 à mai 2012. Elle est assistante parlementaire du député Fillon depuis juillet 2012.

Le parquet national financier a ouvert la semaine dernière une enquête pour "détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits". L'enquête porte désormais aussi sur les emplois comme assistants parlementaires de deux enfants du candidat de la droite à la présidentielle.

Mercredi, c'était Marc Joulaud, suppléant de François Fillon à l'Assemblée nationale, qui a rémunéré Penelope Fillon comme assistante parlementaire pendant plusieurs années, qui avait été entendu à l'OCLCIFF. L'ex-directeur de la Revue des Deux Mondes Michel Crépu et son propriétaire, Marc Ladreit de Lacharrière, avaient été convoqués plus tôt.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01240320_000016
3min

Politique

Prix de l’humour politique 2025 : le sénateur Claude Malhuret récompensé « pour l’ensemble de son œuvre »

Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.

Le

Soupçons d’emplois fictifs: deux collaboratrices de Fillon entendues
7min

Politique

La réouverture des maisons closes proposée par le RN : « En France, on n’achète pas le corps des femmes », rappelle Laurence Rossignol

Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».

Le