Soupçons de fraudes au Congrès LR : « C’est faux ! Il y a eu des contrôles extrêmement minutieux », conteste Philippe Bas

Soupçons de fraudes au Congrès LR : « C’est faux ! Il y a eu des contrôles extrêmement minutieux », conteste Philippe Bas

Une enquête du journal Libération fait état de « manœuvres frauduleuses » consistant à gonfler le corps électoral, via des adhérents fictifs, décédés et même un chien, en vue du Congrès LR qui a investi Valérie Pécresse candidate à la présidentielle. Des informations que conteste farouchement, le sénateur Philippe Bas qui présidait l’instance de contrôle du scrutin.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

« C’est faux ». Le sénateur LR, Philippe Bas, qui était en charge de contrôler la sincérité des résultats du congrès LR a nié catégoriquement toutes les fraudes révélées dans un article de Libération.

Publiée à la mi-journée, l’enquête commence à faire boule de neige sur les réseaux sociaux. On peut y lire que le scrutin à l’issue duquel Valérie Pécresse a été investie candidate à la présidentielle le 4 décembre dernier est entaché « de manœuvres frauduleuses visant à gonfler le corps électoral ». Des « adhérents fictifs, décédés ou ayant suivi des consignes, et même un chien », ont pu voter.

>> Lire notre article: Congrès LR : le sénateur Philippe Bas chargé du contrôle « de la sincérité des résultats »

Sous couvert de l’anonymat, le maître de cet adhérent canin, explique à Libération comment il a réussi à faire voter son chien, Douglas.

« Il y a eu pour ce vote au Congrès, des contrôles extrêmement minutieux. Notre problème, ça a plutôt été que beaucoup d’adhérents ont été écartés du vote parce qu’ils n’avaient pas donné d’éléments nécessaires pour aller voter », conteste Philippe Bas, au micro de Public Sénat.

Le sénateur de la Manche rappelle les conditions : « Il fallait avoir payé sa cotisation, donner son adresse mail, avoir un identifiant reçu par la poste et un numéro reçu au moment du vote sur son numéro de portable ».

Philippe Bas reconnaît « qu’on pourra toujours trouver des personnes qui, entre le moment de leur cotisation et le moment du vote, sont décédées ». « Mais ces personnes-là, ça a été vérifié, n’ont pas voté », assure-t-il.

En attendant, en moins de deux heures, un compte intitulé Douglas, Président du collectif « Les chiens avec Pécresse », a déjà engrangé plus de 1 500 followers sur Twitter.

 

 

 

 

 

 

Dans la même thématique

Paris: Designation Bureau Assemblee Nationale
6min

Politique

Ingérences étrangères : quelles sont les règles qui s’appliquent aux élus ?

Les élus sont souvent une cible privilégiée pour les ingérences étrangères. Si les atteintes à la probité existent, les formes d’influences sont diverses et se renouvellent. Après l’adoption de la loi sur les ingérences étrangères le 5 juin dernier, retour sur les règles s’appliquant aux élus pour prévenir les ingérences.

Le

France Europe Election
5min

Politique

Au Parlement européen, Jordan Bardella peine à se « normaliser »  

A la tête des Patriotes, le troisième groupe le plus important numériquement au Parlement européen et désormais membre de la prestigieuse commission des affaires étrangères, Jordan Bardella entend poursuivre à Strasbourg sa stratégie de « normalisation ». Une stratégie compromise cependant par le « cordon sanitaire » des partis pro-européens contre l’extrême-droite et par certaines personnalités embarrassantes au sein de son camp.

Le

LEGISLATIVES FRANCE : 2ND TOUR SOIREE ELECTORALE PS
5min

Politique

Lettre d’Olivier Faure au Conseil d’Etat : « Un message politique, plus qu’un recours contentieux », explique Paul Cassia  

Le 24 juillet, Olivier Faure a adressé à Didier Roland-Tabuteau, vice-président du Conseil d’Etat, un courrier pour alerter la juridiction administrative sur l’exercice du pouvoir réglementaire par le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Si cette lettre interroge les diverses nominations à effet différé qui ont eu lieu au cours des deux derniers mois, elle constitue en réalité davantage un message politique qu’un véritable recours contentieux.

Le